Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi Paul pouvait tout manger sans grossir, et pourquoi Jacques grossissait, même sans (trop) manger ? Il se pourrait que l’explication réside dans le microbiote intestinal, et que certains probiotiques puissent corriger les injustices.
Normaliser l’excédent pondéral est le vœu de toutes celles et de ceux qui sont en surpoids. Mais pour un grand nombre, maîtriser son poids corporel et le maintenir est une épreuve. Or selon des études ce sont les milliards de bactéries et autres micro-organismes du microbiote intestinal qui sont les maîtres d’œuvre de l’équilibre pondéral. Ce sont eux qui vont réguler le métabolisme et l’ampleur et l’ampleur de la consommation énergétique de l’organisme. Cette découverte explique pourquoi les uns demeurent minces ou perdent du poids facilement, tandis que les autres accumulent les kilos et ont beaucoup de mal à les perdre.
Pour favoriser et soutenir la perte de poids, il est donc nécessaire de se constituer un microbiote adapté à la mobilisation des graisses. Les espèces de bactéries qui habitent le microbiote d’un homme adulte peuvent être regroupées en deux familles : les firmicutes et les Bacteroïdetes. La population microbienne chez les personnes en surpoids est dominée par les firmicutes, bactéries incitant le corps à extraire plus de calories des aliments et activant les enzymes responsables du stockage de graisse. De surcroît, les firmicutes favorisent la sécrétion des hormones de la faim et l’augmentation de la taille des cellules graisseuses.
Chez les personnes minces, les micro-organismes dominants sont les Bacteroïdetes. Ils limitent l’assimilation par le corps des calories superflues et aident à inhiber les enzymes responsables du stockage de graisse. En sus, ils répriment l’appétit et la sécrétion de leptine, l’hormone de la faim. L’ensemencement des intestins de « preneurs de poids » avec ce type de lactobacilles leur a permis de perdre des kilos et d’éviter d’en prendre. Leur microbiote est devenu une combinaison capable d’expurger les graisses corporelles.
Un microbiote anti-graisse
Les souches probiotiques du complément alimentaire Lacto-Hanslim ont été développées, sélectionnées et récoltées dans un milieu végétal constitué de choux fermenté (kimchi). Elles ont été micro-encapsulées afin de préserver et conserver toute leur vitalité et leur aptitude à coloniser les microbiotes. Les polyphénols extraits du kaki, de la baie de goji, du citron et du thé vert dans Lacto-Hanslim ont été criblés et triés selon un procédé exclusif maximisant leur teneur en flavonoïdes spécifiques. Ces derniers sont particulièrement indiqués pour la prévention et la régularisation de l’excès pondéral, la régénération et la revitalisation de l’activité du foie, la stimulation et l’optimisation de la gestion énergétique de l’organisme.
Cette combinaison, qui allie une sélection de lactobacilles probiotiques parmi les plus efficientes dans la maîtrise de la graisse et du poids corporels à des polyphénols criblés, triés et ciblés pour le même domaine d’utilisation, permet à Lacto-Hanslim de générer, de favoriser et de favoriser la mise en place d’un microbiote anti-accumulation de graisses corporelles.
Après quatre à six semaines, temps nécessaire pour une bonne implantation, cette flore nouvelle va jouer son rôle de régulation des graisses sous-cutanées, viscérales, hépatiques et sanguines (cholestérol et triglycérides). Et, elle continuera d’agir même après l’arrêt de l’apport de probiotiques !
Aurélie Brunet, Naturopathe-Nutritionniste, à Aix-les-Bains (73) Diplômée du Cerfpa de Saint Laurent du Var
Le 23 Mars 2024