L'iridologie est une technique d'observation de l'iris ayant pour objectif d'évaluer la nature du terrain et l'état des grandes fonctions de l'organisme. Elle permet d'établir un bilan de santé par l'observation de l'iris (la pupille par son aspect, nous apportera un complément précieux).

Elle procède par l'examen et l'étude du type d'iris, des marques et pigments de celui-ci, spécifiques à la personne concernée. Nous pourrons ainsi apprécier la qualité de sa fibre musculaire et la teneur de ses déchets. L'iris va nous informer notamment sur la vitalité ( estimation des réserves glandulaires et nerveuses), les faiblesses organiques, les surcharges humorales (sang et lymphe), ou déchets, toxines, poisons et résidus métaboliques, pollution internes ou externes, qui souillent le milieu intérieur et dégradent métabolismes et fonctions. Il reçoit ses informations par le système nerveux sympathique, le sang et la lymphe.

L'analyse détaillée de l'iris va ainsi révéler les prédisposition individuelles à certaines pathologies, associées aux prédispositions génétiques et à des facteurs environnementaux et/ou émotionnels. Elle constate les déséquilibres pouvant être à l'origine de troubles fonctionnels, de lésions organiques ainsi que d'un ralentissement des échanges cellulaires. Elle reflète précisément votre "capital santé", et repère également à travers les signes iriens les erreurs d'une mauvaise hygiène de vie venant affecter le bon fonctionnement de l'organisme.

L'iridologie peut également déceler le degré d'intoxication de l'organisme, les anomalies génétiques transmises susceptibles de dégénérer en maladies. En effet, les signes iriens sont présents bien avant que la maladie ne se déclare, et les déséquilibres fonctionnels s'expriment bien avant que la maladie ne se déclare. C'est donc un dépistage qui, suffisamment précoce, permet de prévenir la maladie, bien avant que les symptômes alarmants n'apparaissent. C'est cette faculté de découvrir les faiblesses organiques avant même l'apparition des symptômes qui distingue l'iridologie des autres méthodes de dépistage, et représente un outil précieux pour le naturopathe. Les observations iriennes constituent une aide précieuse qui vient confirmer les hypothèses du bilan de santé, et permet de prévoir, et/ou d'expliquer les symptômes.

Mais là ne s'arrête pas l'examen : le passé morbide est également scruté, et nous disposons alors d'un regard dynamique sur la santé. En effet, les signes iriens peuvent révéler l'histoire des maladies antérieures et traitements déjà reçus. L'iris garde l'empreinte du passé pathologique, des affections qui, soit se sont mal terminées, soit ont laissé des traces dans l'organisme tels que primo-infection pulmonaire, fracture importante, parfois opération, les lentes accumulations toxémiques creusant une lésion, édifiant une tumeur, un fibrome, des calculs …

Dans quelques cas, il est même possible d'estimer une datation des phénomènes passés. De là à estimer l'évolution future de la santé, il n'y a qu'un pas, et c'est là une carte majeure de l'art préventif du praticien. En fait, tout est inscrit sur l'iris, à condition que la zone du corps affectée, ait une terminaison nerveuse qui se rende jusqu'à l'iris.

Une prise en charge adaptée pourra normaliser le terrain et permettre le retour à un état de santé le plus satisfaisant possible. Une fois expliqué, commenté, l'examen iridologique débouche sur le programme d'hygiène vitale, véritable remise en question de votre mode de vie, accompagné de conseils diététiques, gymniques, psychologiques, …

Les anomalies métaboliques repérées pourront aussi être traitée avec des vitamines, minéraux, compléments alimentaires et produits naturels (plantes, huiles essentielles, … ).

La topographie irienne que je présente dans cet article est le fruit, d'une part, de l'expérience personnelle et, d'autre part, de la synthèse des nombreuses cartographies publiées, notamment celles de Bourdiol, Jensen, et Roux. 

La condition première pour pratiquer le dépistage iridologique est la connaissance parfaite des différents secteurs organiques de la topographie irienne.

On détermine très simplement la localisation des différents emplacements de l'iris, par les chiffres d'un cadran horaire en allant dans le sens des aiguilles d'une montre de 1h à 12h. D'autres auteurs déterminent ces localisations en utilisant la division en degrés. Elle est peut-être plus exacte que la localisation horaire, mais elle est plus compliquée en pratique.

Les signes des organes de la moitié droite du corps s'observent dans l'iris droit, ceux de la moitié gauche, dans l'iris gauche. Les organes médians (estomac, vessie, cœur, … ) se projettent à la fois des deux côtés. La moitié supérieure du corps (tête, organes céphaliques) se projettent dans la partie supérieure de l'iris, la moitié inférieure du corps dans la partie inférieure de l'iris.

Les frontières entre les régions ne sont pas aussi nettement définies qu'elles sont représentées sur le diagramme irien, que les iridologues ont voulu avant tout rendre clair. On observe très souvent de légers déplacements, qui n'offrent d'ailleurs aucune difficulté majeure aux praticiens expérimentés, mais pourront en refroidir d'autres.

Quand on regarde une cartographie irienne, on observe qu'elle possède deux grandes régions situées concentriquement autour de la pupille. La région interne voisine de la pupille est dite gastro-intestinal, elle correspond anatomiquement à la région située à l'intérieur de la collerette. Le grand cercle externe (champ ciliaire) contient tous les autres organes.