Les nutriments pour le soutien du système immunitaire

Le système immunitaire est un système de défense hypersophistiqué qui permet de nous protéger de la multitude de microorganismes qui tentent de pénétrer dans notre organisme. Un certain nombre de nutriments sont indispensables à une réponse immunitaire adaptée. Vous trouverez ci-dessous différents nutriments indispensables pour un bon fonctionnement du système immunitaire.


L-Glutamine

SOMMAIRE :

  • Qu'est ce que la L-Glutamine ?
  • Sportifs, attention au surentraînement pour bien produire de la L-Glutamine
  • Sources alimentaires de L-Glutamine et besoins journalier
  • Carence en L-Glutamine

QU'EST CE QUE LA L-GLUTAMINE ?

 

La glutamine ou L-glutamine est l'acide aminé le plus abondant dans le sang et dans les muscles. Elle joue un rôle dans la synthèse des protéines, la protection immunitaire, le maintien de l'intégrité de la paroi intestinale et l'équilibre acido-basique de l'organisme. Elle sert aussi à la fabrication de la glucosamine endogène qui, à son tour, participe à la réparation des cartilages et des tendons.

 

La glutamine n'est pas considérée comme un acide aminé essentiel parce que le corps est capable de la synthétiser lui-même, à partir de plusieurs aliments, en fonction de ses besoins.

 

L’exercice physique modéré, pratiqué de façon régulière, augmente le taux de glutamine dans le sang, mais un stress extrême peut le faire baisser considérablement1 (brûlures graves, traumatismes importants, interventions chirurgicales, etc.). L’organisme risque alors de devenir la cible d’infections diverses. C’est ce qui semble se produire, notamment, dans ce qu’on appelle le « syndrome de surentraînement ».

 

SPORTIFS, ATTENTION AU SURENTRAÎNEMENT POUR BIEN PRODUIRE DE LA L-GLUTAMINE

 

Il s’agit d’une forme d’épuisement et d’affaiblissement des défenses immunitaires qui touche les athlètes à la suite, par exemple, d’un marathon ou de toute autre activité particulièrement exigeante sur le plan de l’endurance physique. Après un exercice très intense, les réserves musculaires de glutamine diminuent. Si le temps de récupération est insuffisant pour les reconstituer, une carence risque de survenir, ce qui rendra le sportif plus vulnérable aux infections.

 

Le pharmacien Jean-Yves Dionne souligne cependant que le syndrome de surentraînement ne touche pas que les athlètes. Voici ses explications.

 

« L’atteinte immunologique survient lorsqu’il y a dépassement des capacités de l’organisme à se reconstruire et à résister au stress. Ainsi, durant un exercice intense ou un entraînement rigoureux, la production de radicaux libres est accrue. Cette surcharge entraîne un épuisement des antioxydants fabriqués par l’organisme, le glutathion par exemple. Normalement, le repos et l’alimentation renouvellent les stocks d’enzymes antioxydants. Ainsi, tandis qu’un programme d’exercice régulier mène généralement à une augmentation des défenses immunitaires, le surentraînement peut mener à un épuisement.

 

Plusieurs facteurs peuvent aggraver cet épuisement. Le premier en liste est le taux de stress général de l’individu. Ainsi, des symptômes de surentraînement peuvent apparaître chez une personne qui suit un programme d’exercice relativement léger, mais qui subit des stress importants dans sa vie quotidienne. Les symptômes du surentraînement sont des rhumes fréquents, une fatigue inexpliquée ou encore un sommeil moins réparateur. Ils sont contraires à l’amélioration de la vitalité qu’on pourrait attendre d’un programme d’exercices. 

 

Posologie de la glutamine

Prévention du syndrome de surentraînement

 

La prise de 5 g à 10 g de glutamine avant ou tout de suite après avoir fourni un effort intense aide à contribué à prévenir la baisse des défenses immunitaire.

 

SOURCES ALIMENTAIRES DE L-GLUTAMINE ET BESOINS JOURNALIER

 

La viande, le poisson, les produits laitiers, les céréales et les légumes sont de bonnes sources de glutamine. Les épinards et le persil crus et le miso en contiennent également.

 

On estime que, dans nos sociétés modernes, une alimentation normale fournit 5 g à 10 g de glutamine par jour. 

 

CARENCE EN L-GLUTAMINE

 

Bien que l'organisme produise normalement toute la glutamine dont il a besoin, une carence peut se produire durant un stress physiologique extrême causé par un accident grave, des brûlures importantes, une intervention chirurgicale, une maladie grave, …. Dans de tels cas, la résistance immunitaire peut être lésée ainsi que l'intégrité de la paroi des intestins, ce qui peut provoquer l'apparition d'infections diverses. On a également observé que le surentraînement sportif pouvait causer une carence en glutamine.


 

SOMMAIRE :

  • Quel est le rôle des Bêta-Glucanes ?
  • Où se trouvent -ils ?
  • Les sources naturelles principales de Bêta-Glucanes
  • Propriétés des Bêta-Glucanes

Les Bêta-Glucanes

QUEL EST LE RÔLE DES BÊTA-GLUCANES ?

 

Les bêta-glucanes (B--glucanes) sont des polysaccharides (de longues molécules de sucres) que l'on retrouve essentiellement dans la paroi des cellules bactériennes, les levures, les céréales à grain (orge, avoine, seigle), les algues et dans tous les champignons médicaux. 

 

Si l'on devait synthétiser le plus précisément possible la personnalité des bêta-glucanes, il vaudrait la peine d'affirmer qu'ils sont des stimulateurs naturels du système immunitaire dont les bienfaits thérapeutiques ont été mis à profit par les habitants des civilisations orientales pendant plus de deux millénaires, connaissance qui ne s'est fait connaître en Occident qu'au milieu du XXe siècle.

 

Leur potentiel est tel qu'ils ont gagné une excellente cachette parmi les substances dont la consommation renforce le système immunitaire et leur permet donc de faire face à un grand nombre de maladies, dont plusieurs types de cancer.

 

Où se trouvent -t-ils ?

 

L'élément anatomique dont l'existence est lié à la présence de bêta-glucanes est la paroi cellulaire, qui reçoit

de ses substances la fermeté nécessaire pour que les cellules puissent exercer leurs fonctions.

 

Mais… de quelles cellules s'agit-il ? Bien sûr, reste exclu la totalité du royaume animale, donc on peut parler de :

  • Végétales (légumes et fruits), qui permettent de jouer le rôle de support tissulaire. Les bêta-glucanes qui occupent la paroi cellulaire des plantes de se comporter comme des fibres solubles.
  • Les levures, qui sont des champignons composés d'une seule cellule qui fermentent des glucides ou des sucres simples en produisant différentes substances comme produit de leur métabolisme.
  • Champignons, y compris les cèpes.
  • Certaines espèces d'algues marines.

Parmi les bêta-glucanes qui ont la condition de fibre insoluble, auxquels on attribue la plus grande activité biologique, on trouve ceux qui sont dans la levure de la bière (Saccharomyces cerevisiae) et un bouquet d'espèces de cèpes, où se démarquent :

  • Reishi : un champignon qui est décrit comme ligneux, amer et doté de substances chimiques ayant une activité contre le cancer et en faveur de la vigueur du système immunitaire. De plus, il fournit une forme organique de géranium très bénéfique pour la santé.
  • Shiitake, dont le composant lentinane (un bêta-glucane) renforce les défenses de l'organisme contre les virus et les cellules tumorales.
  • Maïtaké ou champignon impériale, Cèpe d'excellente saveur très estimée au moyen âge pour donner la capacité de prolonger la durée de vie car elle augmentait la résistance contre les maladies.
  • Matsutake, connu aussi comme "champignon d'or".

D'autre part, on notera que le caractère de fibre soluble est lié aux bêta-glucanes qui cohésifie les parois cellulaires de l'enveloppe du grain des céréales, principalement l'avoine et l'orge.

 

Les sources naturelles principales de Bêta-glucanes

 

A partir de la description précédente de la localisation de ces substances dans les différents royaumes biologiques, dont on se souvient que l'animal est exclu, on peut établir un profil de celles qui constituent les sources naturelles les plus substantielles de bêta-glucanes, afin de nous les fournir à la recherche de bénéficiaires de leurs effets thérapeutiques :

  • Levure de bière et orge : riches en bêta-glucanes spécialement aptes pour renforcer le système immunitaire et contrôler les niveaux de cholestérol.
  • Champignons des espèces mentionnées ci-dessus : ses bêta-glucanes se sont avérés être un complément efficace dans la lutte contre le cancer du côlon.
  • Avoine : exceptionnellement dotée de bêta-glucanes efficaces pour réguler deux paramètres fondamentaux du métabolisme : le cholestérol et la glycémie.

L'avoine est une céréale qui n'a peut-être pas encore mérité l'attention qu'elle mérite dans l'alimentation humaine.

Cependant, malgré son utilisation précaire en tant qu'aliment et ingrédient, elle profite d'un bon nom parmi les nutritionnistes et les personnes qui suivent des règles très strictes lorsqu'il s'agit de préparer leur alimentation.

 

Mais il ne fait aucun doute qu'une partie de la responsabilité de cette bonne réputation peut être attribuée à un ingrédient fonctionnel) (un qualificatif dérivé de la législation de l'Union européenne sur les nouveaux aliments, les nouveaux ingrédients ainsi que les aliments et ingrédients fonctionnels).

 

Cet ingrédient fonctionnel de l'avoine est le bêta-glucane, un type de fibre soluble dont l'abondance dans sa composition chimique partage avec l'orge, mais puisque l'utilisation de cette dernière est limitée à l'alimentation animale, l'avoine a conservé le rôle de source naturelle de bêta-glucane pour le corps humain.

 

Cette situation a favorisé l'intérêt de l'industrie agro-alimentaire pour l'inclusion de l'avoine, en particulier du son, dans les lignes de production diversifiées comme, par exemple, pour pour la fabrication de flocons d'avoine extrudés, de flocons de céréales, de fruits séchés appelés muesli ou des farines multigrains déjà caractéristiques utilisées comme matière première dans la fabrication des pains et biscuits spéciaux.

 

Une vertu du son d'avoine est que, contrairement à ce qui arrive avec ses homologues d'autres céréales, il est pratiquement insipide et doux au palais, ce qui lui confère une totale neutralité en tant qu'à la palatabilité des aliments dont il fait partie, n'étant pas un empêchement pour l'acceptation du consommateur moyen.

 

Mais attention, l'apport d'une quantité modeste de bêta-glucane de haute qualité biologique est beaucoup plus efficace que celui d'une quantité élevée de bêta-glucane de passe qualité.

 

Les experts au sujet, s'accordent à dire que cette qualité biologique est extrêmement conditionnée, avec une proportionnalité inverse, par la taille des molécules de bêta-glucane, de sorte qu'une taille plus petite signifie une meilleure assimilation et une meilleure bio activité.

 

Propriétés des Bêta-Glucanes

 

Mais si nous voulons rendre justice à la capacité des bêta-glucanes d'influencer la santé, nous ne pouvons l'ignorer : 

  • Ils ont un effet immunomodulateur, ce qui peut qui peut être son principal effet médical sur l'organisme.
  • Ils exercent un effet antioxydant, contribuant à la réduction de la formation des radicaux libres dans les membranes cellulaires.
  • Aident à refaire la génération de nouvelles cellules sanguines quand sa production est à cause d'une chimiothérapie ou radiothérapie dans le traitement contre un cancer.
  • Ils accélèrent la cicatrisation des blessures et brûlures. Plus concrètement, en combinant les bêta-glucanes avec du collagène on réussit un revêtement pour les brûlures de premier et deuxième degré qui donne un bon résultat.
  • A niveau intestinal, ils exercent une triple action : prévient la constipation car ils augmentent le péristaltisme, stimulent la population de bactéries bénéfiques (ce qui est connu comme effet prébiotique) et réduisent le risquent de cancer du colon. 

La vitamine C

SOMMAIRE :

  • Quel est le rôle de la vitamine C ?
  • Les aliments riches en vitamine C
  • Besoins en vitamine C
  • Carence : Comment savoir et que faire ?

 

QUEL EST LE RÔLE DE LA VITAMINE C ?

 

La vitamine C, aussi appelée acide ascorbique, est un composant important de notre organisme car elle intervient dans de nombreux processus.

La vitamine C contribue à la formation normale de collagène pour assurer le fonctionnement normal des vaisseaux sanguins, des os, des gencives, des dents, des cartilages et de la peau. Elle accroît également l'absorption de fer.

Elle participe au bon fonctionnement des défenses de l'organisme (système immunitaire)

Elle joue un rôle dans le fonctionnement du système nerveux et des fonctions psychologiques.

antioxydante, la vitamine C contribue à protéger les cellules contre le stress oxydatif.

Cette vitamine aide à réduire la fatigue

.

LES ALIMENTS RICHES EN VITAMINE C

 

La vitamine C, ou acide ascorbique, est naturellement présente dans un certain nombre de fruits et légumes. Elle permet surtout de lutter contre l'oxydation et de renforcer notre système immunitaire. Cependant, notre organisme ne sait ni la synthétiser, ni la stocker. Il est donc primordial d'en absorber régulièrement pour rester en bonne santé.

 

La vitamine se trouve essentiellement dans les fruits et légumes : côté fruits : les fruits rouges, le kiwi, tous les agrumes (les oranges, le pamplemousse, le citron, ...), le litchi, la goyave ou encore l'ananas, ; côté légumes : le cresson, le brocoli, les épinards, le chou blanc, le chou rouge, les épinards; mais aussi le pesto et le safran.

 

La vitamine C est la plus sensible des vitamines, et elle s'altère rapidement en cas d'exposition à l'air, à la chaleur, à la lumière, et à l'eau ! Pour faire le plein, l'idéal est donc, avant tout, de miser sur les crudités et les fruits crus, éventuellement arrosés de jus de citron pour limiter l'oxydation. Il est aussi important d'acheter local et de saison (ou alors de recourir aux surgelés), de stocker au frais (sauf banane et avocat) et de consommer rapidement après achat. Veillez à ce que le temps de cuisson des légumes soit court (vapeur, étouffé).

 

BESOINS EN VITAMINE C

Apports journaliers

 

Les Apports Journaliers Recommandés (AJR) en vitamine C sont de 110 mg pour un adulte, 100 mg pour un enfant et de 120 mg pour une femme enceinte et une personne âgée

 

En outre, les besoins en vitamine C sont accrus dans certaines situations pathologiques (fracture, infection, traitement anticancéreux, diabète, ...), avec certains modes de vie (tabagisme, activité sportive intense, consommation importante d'alcool), durant la grossesse et l'allaitement ou en cas de malabsorption (maladie cœliaque ou de Crohn).

 

CARENCE : COMMENT SAVOIR ET QUE FAIRE ?

 

Les causes d'une carence en vitamine C sont nombreuses : une alimentation pauvre en fruits et légumes est au premier chef, le stress, la pratique intensive du sport, le tabagisme et l'alcoolisme peuvent aussi être en cause. Mais aussi chez les diabétiques et les personnes atteintes de la maladie cœliaque ou  de Crohn.

 

La carence en vitamine C entraîne une fatigue intense, un manque d'appétit et une perte de poids, une baisse du système immunitaire, des défauts de cicatrisation, des douleurs articulaires et une anémie. Une carence profonde provoque le scorbut, une maladie qui se caractérise par des hémorragies cutanées, l'apparition d'hématomes sur le corps, un déchaussement des dents, des gingivites et des œdèmes.

 

Pour éviter les carences en vitamine C chez les personnes potentiellement déficientes un apport complémentaire est conseillé. Phytothérapie (acérola, ....) ou acide ascorbique, peu importe la forme, ce qui compte, c'est de fractionner les apports ( 2 x 200 à 250 mg) pour mieux l'assimiler. Mieux vaut aussi ne pas dépasser 500 mg par jour : même si l'excès est éliminé dans les urines, des doses trop importantes peuvent entraîner des troubles digestifs ou des calculs rénaux, voir des effets pro-oxydants. 


La vitamine D

SOMMAIRE :

  • Pourquoi consommer de la vitamine D est-il important ?
  • Comment avoir un apport en vitamine D suffisant dans son organisme ?
  • Quels sont les risques pour la santé en cas de déficience en vitamine D ?
  • La prise de compléments alimentaires peut-elle prévenir les risques de carences en vitamine D ?
  • Quels sont les risques pour la santé en cas d'excès d'apport en vitamine D ?

POURQUOI CONSOMMER DE LA VITAMINE D EST-IL IMPORTANT ?

 

La vitamine D joue un rôle majeur dans le soutien des fonctions immunitaires.

 

Si une carence en vitamine D est clairement associée à une augmentation de la sensibilité aux infections, de nombreuses études ont également montré qu'une supplémentation en vitamine D améliore la défense contre les infections, notamment contre les infections respiratoires et les formes de Coronavirus.

 

Le maintien d'un taux de calcium suffisant dans le sang permet également d'assurer :

  • une minéralisation optimale des tissus, notamment os, cartilage et dents ;
  • une contraction musculaire efficace ;
  • une bonne transmission nerveuse ;
  • une coagulation adéquate.

La vitamine D est aussi impliquée dans :

  • la régulation hormonale ;
  • la différenciation et l'activité des cellules du système immunitaire ;
  • la différenciation de certaines cellules cutanées.

COMMENT VEILLER A UN APPORT EN VITAMINE D SUFFISANT DANS SON ORGANISME ?

 

Deux voies  permettent de couvrir les besoins quotidiens en vitamine D :

  • l'exposition au soleil : en vous exposant au soleil 15 à 20 minutes en fin de matinée ou dans l'après-midi, vous assurez à votre organisme un apport journalier suffisant en vitamine D ;
  • la consommation d'aliments riches en vitamine D comme :
    • les poissons gras, tels que le hareng, les sardines, le saumon et le maquereau ;
    • certains champignons, tels que girolles, cèpes et morilles ;
    • les produits laitiers enrichis en vitamines D ;
    • le jaune d'œuf ;
    • le chocolat noir ;
    • les céréales de petit déjeuner enrichis en vitamine D ;
    • le beurre et margarines ;
    • les abats (notamment le foie)
    • la viande (dans une moindre mesure).

Pour assurer à son organisme un apport suffisant, il est conseillé d'équilibrer et de varier son alimentation tout au long de l'année et de consommer deux portions de poissons par semaine dont une portion de poissons gras.

 

QUELS SONT LES RISQUES POUR LA SANTE EN CAS DE DEFICIENCE EN VITAMINE D ?

 

Les signes cliniques de carence en vitamine D sont :

  • des troubles musculaires : baisse de tonus musculaire, crises de tétanie, convulsions,
  • troubles osseux : ostéomalacie (chez les adultes), rachitisme (chez les jeunes en croissance) pouvant provoquer des douleurs osseuses et musculaires ainsi que des déformations osseuses. Un apport insuffisant en vitamine D peut également entraîner une diminution de la masse osseuse et donc un risque de fracture. Ces risques sont d'autant plus élevés lorsque la pratique d'activité physique est réduite.
  • Par ailleurs, plus rarement, une carence en vitamine D peut entraîner de l'anémie.

 

LA PRISE DE COMPLEMENTS ALIMENTAIRES PEUT-ELLE PREVENIR LES RISQUES DE CARENCES EN VITAMINES D ?

 

Il est possible d'assurer un statut satisfaisant en vitamine D par l'exposition au soleil, en pratiquant une activité physique à l'air libre par exemple, et l'alimentation, en veillant à ce que les produits riches en vitamine D fassent bien partie de l'alimentation.

 

QUELS SONT LES RISQUES POUR LA SANTE EN CAS D'EXCES D'APPORT EN VITAMINE D ?

 

Comme indiqué précédemment, le recours aux compléments alimentaires contenant de la vitamine D peut exposer à des apports trop élevés et provoquer une hypercalcémie, c’est à dire un taux trop élevé de calcium dans le sang, entraînant la calcification de certains tissus, et des conséquences cardiologiques et rénales.

Au-delà de l’hypercalcémie, l’excès d’apport en vitamine D peut causer d’autres troubles tels que des maux de tête, des nausées, des vomissements, une perte de poids ou encore une fatigue intense.


Le Zinc

 SOMMAIRE :

  • Quel est le rôle du zinc ?
  • Qu'est ce que le zinc ?
  • Besoins quotidien des apports en zinc
  • Quels aliments contiennent du zinc ?
  • Quels sont les effets d'une carence en zinc ? 

 QUEL EST LE RÔLE DU ZINC ?

 

Le zinc est un excellent antioxydant en aidant à protéger les cellules contre le stress oxydatif (comme par exemple le sélénium et la vitamine C) et il joue un rôle important dans le maintien des défenses immunitaires, mais également dans la synthèse des protéines et la qualité de la peau, des ongles, des cheveux et dans le maintien d'une vision normale. Il est apporté par l’alimentation et présent en très faibles quantités dans le corps mais n’est pas stocké par l’organisme.

 

QU'EST CE QUE LE ZINC ?

Le zinc est un oligo-élément, c’est-à-dire un sel minéral présent en très faible quantité dans notre organisme. 

Cet élément n’en est pas moins indispensable. Comme tout oligo-élément, notre corps ne peut pas le fabriquer, il sera donc apporté par l’alimentation.

Le corps humain contient environ 2,5 grammes de Zinc, essentiellement stocké dans les organes (foie, pancréas, prostate chez l’homme, les yeux, les glandes surrénales, ....) et la peau.

Cependant, certaines situations peuvent favoriser les carences et il peut être utile de connaître le taux de zinc présent dans notre corps.

BESOINS QUOTIDIENS DES APPORTS EN ZINC ?

 

Tableau des ANC (Apports Nutritionnels Conseillés) en zinc :

Age / Etat ANC en zinc
Enfants 1 à 3 ans 6 mg
Enfants 4 à 12 ans 7 à 12 mg
Adolescents 13 à 19 ans 10 à 13 mg
Hommes 12 mg
Femmes 10 mg
Femmes enceintes (> 3ème trimestre) 14 mg
Femmes allaitantes 19 mg
Personnes âgées 11 à 12 mg

 

QUELS ALIMENTS CONTIENNENT DU ZINC ?

De nombreux aliments sont riches en zinc, de ce fait, les carences sont rares dans les pays occidentaux. Les aliments les plus riches (mis à part les huîtres), sont les abats, la viande rouge, le pain complet et les œufs.
Les huîtres restent l’aliment le plus riche en zinc en proportion et surtout il y est particulièrement assimilable. Mais dans l’alimentation occidentale, le zinc est en majorité apporté par la viande rouge et la volaille.
Il est à noter que, de manière générale, le zinc contenu dans les protéines animales est mieux absorbé que celui contenu dans les protéines végétales. Cette diminution de l’absorption du zinc est due à la présence de phytates (fibres végétales), notamment dans les céréales complètes.

 

Aliments riches en zinc, pour 100g* Teneur en zinc
Huîtres 16,7 mg
Foie de veau 12,9 mg
Steak haché 5% MG 6,43 mg
Pain complet 1,23 mg
Jaune d’œuf 3,05 mg
Poissons cuits moyens 0,55 mg
Lentilles cuites 1,03 mg
Figue séchée 0,53 mg
Lait demi-écrémé UHT 0,51 mg
Légumes cuits (aliment moyen) 0,36 mg
Légumes secs cuits (aliment moyen) 0,86 mg

 

QUELS SONT LES EFFETS D'UNE CARENCE EN ZINC ?

Les carences majeures en Zinc sont rares et concernent essentiellement les pays en développement. 

En effet, une alimentation saine et variée apporte normalement une quantité en zinc suffisante à notre organisme.

Du fait de besoins supplémentaires en Zinc, certaines situations physiologiques peuvent toutefois favoriser des carences : enfant en pleine croissance ou femmes enceintes par exemple.

Le zinc étant apporté par l’alimentation, les sujets dénutris (personnes âgées par exemple), les patients anorexiques ou souffrants de syndromes de malabsorption (maladie céliaque par exemple) peuvent également montrer des taux insuffisants en Zinc.

Les effets d’une carence sur l’organisme sont variables : retards de croissance chez l’enfant augmentation du risque de complications chez la femme enceinte, chute de cheveux et ongles cassants, problèmes cutanés tels que l’acné, retards de cicatrisation ou psoriasis.

A l’inverse le surdosage n’a pas d’effet toxique majeur connu mais pourrait s’accompagner d’une carence en cuivre.

C’est pour cela que l’apport de Zinc à long terme doit être accompagné de la prise de cuivre.


Le sélénium

 

SOMMAIRE :

  • L'essentiel sur le sélénium
  • En savoir plus sur le sélénium
  • Rôle du sélénium
  • Besoins quotidiens en sélénium
  • Sources alimentaires de sélénium

L'ESSENTIEL SUR LE SELENIUM

 

Le sélénium est un micronutriment qui joue un rôle important dans de nombreux mécanismes physiologiques notamment dans le fonctionnement à la fois de l'immunité innée et adaptative.

 

 

Le sélénium est très connu pour ses propriétés antioxydantes (protection des cellules contre le stress oxydatif). Il joue également un rôle dans le système immunitaire et contribue donc d’une manière générale aux réactions de défense de l’organisme.

 

EN SAVOIR PLUS SUR LE SELENIUM

 

Le sélénium est l’oligo-élément « star » de la lutte contre les radicaux libres. On le retrouve souvent dans les compléments alimentaires à visée antioxydante, associé aux vitamines C et E.
Ainsi, on connaît donc principalement le sélénium pour son rôle d’antioxydant (il aide à protéger les cellules du stress oxydatif), mais ses rôles ne se limitent pas à cela : il participe au fonctionnement normal du système immunitaire et contribue à la fonction thyroïdienne.
Cet oligo-élément, emmagasiné dans l’organisme au niveau du foie et des reins, est essentiel au bon fonctionnement de l’organisme. Le sélénium n’est pas fabriqué par l’organisme, il doit donc être apporté par l’alimentation quotidiennement.

 

RÔLE DU SELENIUM

 

Voici quelques rôles principaux du sélénium :

  • Rôle protecteur contre le stress oxydatif (anti-oxydant).
  • Il aide le système immunitaire et permet ainsi à l’organisme de mieux se défendre contre les infections.
  • Il contribue au maintien des ongles et des cheveux.
  • En faisant partie des désiodases, protéines nécessaires à l’activation des hormones thyroïdiennes (T3), le sélénium intervient dans le métabolisme hormonal.

 

BESOINS QUOTIDIENS EN SELENIUM

 

Les besoins quotidiens (en ANC : Apports Nutritionnels Conseillés) en sélénium sont d’environ 20 à 80 microgrammes selon les individus (en fonction de l’âge et de l’activité).

Tableau des ANC (Apports Nutritionnels Conseillés) en sélénium :

 

Age / Etat ANC en Sélénium
Enfants 1 à 3 ans 20 µg
Enfants 4 à 12 ans 30 à 45 µg
Adolescents 13 à 19 ans 50 µg
Hommes 60 µg
Femmes 50 µg
Femmes enceintes (> 3ème trimestre) 60 µg
Femmes allaitantes 60 µg
Personnes âgées 60 à 80 µg

 

SOURCES ALIMENTAIRES DE SELENIUM

 

La teneur en sélénium des grains et des légumes dépend directement de la teneur en cet oligo-élément dans les sols où ils sont cultivés. De même, la teneur des aliments de source animale varie selon celle de l'alimentation des animaux.

 

La championne toutes catégories en matière de sélénium est la noix du Brésil, car une seule noix fournit l'apport quotidien recommandé. De plus, la noix du Brésil contient une bonne quantité de vitamine E dont l'activité antioxydante s'ajoute à celle du sélénium. Il est recommandé de consommer, de préférence, les noix qui ont conservé leur peau brune, afin de limiter le risque de rancissement associé à leur haute teneur en lipides. Il vaut mieux les écaler soi-même ou les acheter dans un magasin BIO où le roulement des stocks est rapide. On peut les conserver au congélateur.

 

Les produits animaux et les céréales complètes sont de bonnes sources de sélénium lorsqu'ils sont produits dans des régions dont le sol est riche en ce minéral. Les poissons et les fruits de mer contiennent également de bonnes quantités de sélénium.

 

Aliments

Portion

Teneur en sélénium

Noix du Brésil déshydratées

5 g (1 noix)

95 µg

Huîtres du Pacifique, crues ou cuites à la vapeur

100 g (3 ½ oz) (2-4 moyennes)

77-154 µg

Thon en conserve

100 g (3 ½ oz)

60-80 µg

Abats de dinde ou de poulet, braisés

100 g (3 ½ oz)

58-60 µg

Hareng de l’Atlantique mariné

100 g (3 ½ oz)

59 µg

Palourdes en conserve

100 g (3 ½ oz) (13 moyennes)

49 µg

Champignons shiitakes séchés

10 champignons (36 g)

49 µg

Côtelettes de porc cuites

100 g (3 ½ oz)

48 µg

Thon, flétan, morue, sébaste, plie, espadon, saumon, cuits au four ou grillés

100 g (3 ½ oz)

40-47 µg

Aliments riches en sélénium, pour 100g* Teneur en sélénium
Champignons crus 3,4 µg
Tomates 0,2 µg
Chou rouge cru 1,3 µg
Brocoli cuit 0,8 µg
Oignon cru 0,22 µg
Pain complet 4,5 µg
Foie de veau 22 µg
Poisson (aliment moyen) 22,6 µg
Fruits de mer (aliment moyen) 14,6 µg
Œuf à la coque 13 µg
Lait demi-écrémé UHT 0,9 µg
Germe de blé 2 µg
Flocons d’avoine < 1 µg
Levure alimentaire < 10 µg

La Quercétine

 

SOMMAIRE :

  • Propriétés de la quercétine
  • Sources alimentaires de quercétine

PROPRIETES DE LA QUERCETINE

 

La quercétine participe au soutien de la barrière intestinale au niveau des complexes jonctionnels serrés de l'épithélium intestinal, première ligne de défense du système immunitaire.

Elle intervient dans la réponse immunitaire et anti-inflammatoire.

 

Elle a également un effet antiviral, par différents mécanismes :

 

  • Prévention de l'entrée du virus dans la cellule;
  • Inhibition de la réplication virale, et dans le cas du coronavirus, par inhibition d'une enzyme essentielle à la réplication du virus.

 

SOURCES ALIMENTAIRES DE QUERCETINE

La quercétine n'est pas considérée comme un nutriment essentiel. On n'a donc pas établi d'apport nutritionnel recommandé pour cette substance. On estime cependant que le Nord-Américain moyen en consomme chaque jour de 25 mg à 50 mg. Comme les dosages nécessaires pour obtenir des effets thérapeutiques sont nettement plus élevés, on doit généralement avoir recours à un supplément alimentaire.

 

Les câpres et la livèche sont les plus grandes sources de quercétine : elles en fournissent jusqu’à 180 mg par 100 g (environ 2/3 de tasse). Vient ensuite l’oignon rouge avec 20 mg par 100 g. Une pomme en fournit autour de 4 mg/100 g, mais l'épluchage diminue sa teneur à 1,5 mg/100 g. D'autres denrées d’usage courant contiennent de bonnes quantités de quercétine : le raisin, le vin rouge, les petits fruits (bleuet, canneberge, groseille, etc.), les cerises, le brocoli, les agrumes et le thé1.


EGCG DE THE VERT

 

SOMMAIRE :

  • Qu'est ce que l'EGCG de thé vert ?
  • Les bienfaits de l'EGCG sur la santé en général
  • Les bienfaits contre le développement des cancers
  • Les sources d'EGCG

QU'EST CE QUE L'EGCG DE THE VERT ?

 

EGCG signifie "épigallocatéchine gallate" et comme son nom l'indique, il s'agit d'une catéchine. La catéchine est une molécule appartenant à la famille des flavonoïde, de la sous-classe des flavanols (pigments d'origines végétales de la famille des polyphénols). Il y a cinq molécules de catéchines qui sont aujourd'hui répertoriées : les catéchines, l'épigallocathéchine, l'épicatéchine gallate et enfin, l'épigallocatéchine gallate, autrement dit l'EGCG. L'EGCG est la plus connue, la plus abondante et la plus active de toutes.

 

LES BIENFAITS DE L'EGCG SUR LA SANTE EN GENERAL

L’EGCG est un puissant antioxydant qui a des propriétés bénéfiques pour l’organisme et qui joue à plusieurs niveaux dans notre corps :

  • L'épigallocathéchine gallate de thé vert a démontré des propriété similaire à la quercétine : antiviral, immunomodulatrice et anti inflammatoire.

  • Cette catéchine permet d’augmenter les dépenses énergétiques et de favoriser l’oxydation des graisses. Elle a donc un rôle dans la prévention du surpoids et de l’obésité ;
  • L'EGCG a aussi un impact vis-à-vis de la glycémie et du diabète en imitant l’insuline et en abaissant la production de glucose ;
  • Elle joue plus généralement sur le syndrome métabolique en ayant aussi un impact positif sur le cholestérol et la tension artérielle ;
  • Les catéchines dont l’EGCG joueraient aussi un rôle dans la prévention de l’ostéoporose.

 

LES BIENFAITS CONTRE LE DEVELOPPEMENT DES CANCERS

 

En plus de tous cela, certaines études montrent que l’EGCG a un effet positif contre le cancer. Cette catéchine ne joue pas directement sur les cellules cancéreuses mais plutôt sur les divers processus qui sont utilisées par ces cellules pour se développer.

 

Par exemple, l’EGCG a la particularité de pouvoir inhiber, en quelques sortes, les tumeurs en ayant un impact dans le processus d’angiogenèse. En effet, au moment où les cellules cancéreuses se multiplient pour former la tumeur, elles doivent obligatoirement former à côté un réseau de vaisseaux sanguins pour être alimentées et pouvoir continuer de se multiplier. L'EGCG a la propriété d'empêcher l'angiogenèse et elle permet donc d’éviter la formation du réseau sanguin. Par conséquent, l'EGCG est utile pour lutter contre la formation et la croissance de toutes cellules cancéreuses.

 

De plus, les catéchines, et surtout l’ECGC permettent de prévenir la formation de radicaux libres et peuvent donc contribuer à réguler le stress oxydatif. Le stress oxydatif correspond à l'agression des cellules par des radicaux libres. Lorsque le stress oxydatif atteint le noyau des cellules, il peut aussi en modifier le code génétique et initier la transformation cancéreuse de ces cellules. Ce processus est donc diminué grâce aux ECGC.

 

Prévention sur les catéchines

 

Même si les catéchines et l’EGCG sont remplies de vertus pour la santé, il faut cependant être vigilant et faire attention aux propriétés antioxydantes de ces catéchines. Celles-ci pourraient aller à l’encontre de certains traitements utilisés pour le cancer. Il faut donc être prudent. Même si les catéchines et principalement l’EGCG a un effet bénéfique et des propriétés «anticancéreuse», elle n’a absolument pas la faculté de soigner ou d’éradiquer les cancers.

LES SOURCES D'EGCG

C’est dans le thé que l’on retrouve en plus grande quantité les catéchines dont l’EGCG. Même si on la retrouve dans tous les thés, blancs ou noirs, c’est dans le thé vert qu’elle est le plus présente. La richesse peut varier selon la récolte, les saisons, les modes de fabrications ou d’autres paramètres mais en moyenne, 200 ml de thé vert contiennent environ 100 mg de catéchines, ce qui n'est pas négligeable.

On trouve aussi des quantités intéressantes de catéchine dans le cacao, le chocolat, le vin rouge, la pomme et le raisin.

Il ne sert à rien de consommer ces aliments source d’EGCG en quantité trop importante. Par exemple, s’il y a une forte supplémentation d'EGCG en consommant uniquement de thé vert en grande quantité, la dose de caféine ingérée qui ne doit pas dépasser 500 mg/jour peut être largement au-dessus.

L’ECGC peut aussi entraîner une malabsorption du fer. Il faut donc être prudent et éviter d’en prendre s’il y a une anémie. De façon générale, l’alimentation étant notre carburant, avoir une alimentation complète, variée et équilibrée en favorisant un maximum le fait maison aura forcément des effets bénéfiques sur la santé globale et un rôle de prévention dans l’apparition de pathologies diverses.


NAC (N-Acétyl-Cystéine)

 

SOMMAIRE :

  • Description de la N-acétylcystéine
  • Les sources de N-acétylcystéine

Description de la N-acétylcystéine

La N-acétylcystéine (NAC) est un dérivé synthétique de la cystéine et le précurseur du Glutathion, l'un des antioxydants les plus puissants. Outre son rôle en tant qu'antioxydant, il existe de nombreuses études sur le rôle du GSH dans l'immunité et sur son importance dans la réponse aux infections.

 

Une fois dans l’organisme, comme elle est rapidement transformée en cystéine, elle possède d'autres propriétés. La cystéine participe à de nombreuses fonctions métaboliques : synthèse des acides gras, formation de la peau, des ongles et des cheveux, production d'hormones, etc. Elle est notamment nécessaire à la synthèse du glutathion, un  important antioxydant, et à son maintien en quantité adéquate à l'intérieur des cellules.

La cystéine est un acide aminé « non essentiel » parce que l'organisme peut la fabriquer à partir de la méthionine, un autre acide aminé. 

LES SOURCES DE N-ACETYL-CYSTEINE

Comme c'est une molécule synthétique, la NAC ne se retrouve pas dans notre alimentation. Par contre, de nombreux aliments contiennent de la Cystine, un acide aminé qui constitue les protéines et qui se compose de deux cystéines. On retrouve la Cystine en majorité dans des aliments riches en protéines.

On retrouve les viandes et poissons, avec en tête pour 100 gr la morue séchée (673 mg), les rognons de porc (557 mg), le bifteck (524 mg), le foie de veau (490 mg), la seiche (425 mg), le poulet (423 mg) et le veau (416 mg).

 

Les aliments d'origine végétale peuvent également contenir de la Cystine. C'est le cas des graines de moutarde et de la spiruline, des sources végétales riches en Cystine, avec une teneur dans l'ordre de 680 mg et 662 mg pour 100 gr. Les oléagineux sont également de bonnes sources. C'est le cas des noix (484 mg), des germes de blé (458 mg), des graines de Tournesol (451 mg), des graines de sésame (440 mg) et des noix de cajou (393 mg). Quelques légumes contiennent aussi de la Cystine, comme l'oignon, l'ail, le brocoli ou encore le chou de Bruxelles.

 

 


Article Cap'Nature, le 20 février 2022