Bonjour à toutes et à tous !
Pour perdre du poids, l'équation est simple : les apports doivent être inférieures aux dépenses énergétiques. Autrement dit, manger mieux et dépenser plus pour stocker moins. Mais face à nos habitudes alimentaires, à notre mode de vie et à notre hérédité, le seul régime ne suffit plus. Le contrôle du poids nécessite une prise en charge globale, car l'impact, déjà considérable sur le plan esthétique et psychologique, l'est aussi sur la santé cardiovasculaire (hypertension, cholestérol, diabète...)
AU SOMMAIRE DE CET ARTICLE :
Bonne lecture !
L'obésité se définit par un excès de masse grasse qui entraîne des inconvénients pour la santé et réduit l'espérance de vie. L'excès pondéral est à l'origine d'un surrisque de diabète de type 2 (80% des diabétiques souffrent aussi d'obésité), d'hypertension artérielle, d'excès de cholestérol, d'atteintes cardiovasculaires, de syndrome d'apnées du sommeil, de maladies articulaires comme l'arthrose et de cancers (en particulier de l'endomètre), sans oublier un retentissement psychologique et social considérable.
Selon l'une des hypothèses expliquant ce cortège de complications, le tissu adipeux serait le siège d'une inflammation liée à une infiltration par des cellules du système immunitaire (macrophages). Ce phénomène inflammatoire déclenche une production anormale d'adipokines capables d'agir sur tous les organes, et conduit par ailleurs à une fibrose du tissu adipeux expliquant la forte résistance à la perte de poids. Plus récemment, un autre champ de la recherche suggère l'implication de la qualité de la flore intestinale pour expliquer une susceptibilité plus ou moins importante à développer des maladies métaboliques liées à l'obésité.
Chez les personnes en surpoids, les régimes mal conduits ont tous le même inconvénient que l'on appelle "effet yoyo" : après chaque régime, on reprend les kilos perdus, et toujours un peu plus, menant inévitablement à une escalade en termes d'excès pondéral.
Alimentés par le mythe de la minceur, les régimes amaigrissants ne tentent plus seulement les personnes en surpoids. Or, ces régimes, souvent complètement farfelus, peuvent induire des déséquilibres nutritionnels et entraîner de sérieux de sérieux troubles pour la santé, alerte l'Agence de sécurité sanitaire et de l'alimentation (Anses) : perte de masse musculaire, perte osseuse, risque rénal, cardiaque, dépression, perte de l'estime de soi, etc.
INDICE DE MASSE CORPORELLE
IMC (kg/m²) = poids (kg)/taille m²
Il suffit de diviser le poids en kg par deux fois la taille en m.
Par exemple, une femme de 54 kg mesurant 1m65 : 54/1,65/1,65 = 19,8 d'IMC.
MESURER AUSSI LE TOUR DE TAILLE !
Aux côtés de l'IMC, la mesure du tour de taille est nécessaire pour estimer si un patient est atteint d'obésité et évaluer ses risques de complications. En effet, l'excès de masse grasse localisée au niveau du ventre est associé à un risque accru de diabète et de maladies cardiovasculaires, indépendamment de l'IMC.
On parle d'obésité abdominale à partir de 100 cm chez l'homme et de 88 cm chez la femme.