Les remèdes à la mélancolie et contre la dépression automnale


Elle peut se manifester sous différentes formes, avoir de multiples sources et autant de conséquences différentes. La dépression, que l'on appela un temps mélancolie, est un fléau dévastateur pour la santé physique et psychique. Avec, comme corollaire, un fléau tout aussi inquiétant : les antidépresseurs. Pourtant, la phytothérapie peut se révéler un succédané idéal aux traitements conventionnels lourds.


Troubles de l'humeur : des émotions plurielles

Les troubles de l'humeur s'expriment de manières très diversifiées, tant dans la forme que dans leur intensité. Si on ajoute à cela des causes spécifiques et le terrain personnel, on comprend facilement qu'il n'existe pas de solution généraliste pour les prendre en charge, pas plus en allopathie qu'en phyto-aromathérapie. Les plantes médicinales sont particulièrement bien adaptées pour élaborer un traitement personnalisé, qui soigne non seulement l'état émotionnel dépressif, mais aussi les symptômes organiques associés pour un soulagement à la fois rapide et durable. Par exemple, la prise d'Eschscholtzia (Eschscholtzia californica), aussi appelé pavot de Californie, soulage les angoisses en attendant que le millepertuis produise son effet sur la cause des angoisses, la dépression. Notons aussi que la phytothérapie permet de prendre en charge tous les troubles de l'humeur, dès les formes les plus légères, là où les médicaments ne pourront pas être employés car ils présentent trop d'effets indésirables par rapport à l'apaisement recherché. Une phytothérapie adaptée permet ainsi de ne pas laisser un état ou un terrain dépressif se dégrader.

 

Par ailleurs, on va chercher à prendre en compte les symptômes exprimés et associés à la dépression, comme l'insomnie, en ajoutant de la Valériane, (Valeriana officinalis). C'est un bon sédatif mais il faut savoir que la plante diminue le tonus général et peut provoquer des cauchemars chez les sujets anxieux. Un autre symptôme souvent associé est la sensation d'oppression de la cage thoracique et de palpitations. Dans ce cas, l'Aubépine (Crataegus monogyna) est tout indiquée car elle diminue le niveau de stress tout en régulant le rythme du coeur et la force de sa contraction.

 

Tout autant, on tiendra compte des effets secondaires positifs comme négatifs de chaque plante. Par exemple, la Mélisse (Melissa officinalis) est calmante et agit aussi sur les digestions douloureuses, ce qui évite d'ajouter une autre plante pour cette indication. La Gentiane (Gentiana lutea) est un bon tonique, mais elle stimule l'appétit. Chez Aubépine (Crataegus monogyna) un individu en surcharge ou sujet aux fringales, il faudra la remplacer par le Griffonia (Griffonia simplicifolia) qui a un effet coupe-faim.

Les associations possibles sont nombreuses, en fonction de l'état dépressif et du terrain associé. Quand certains sujets sont dominés par l'anxiété et la sensation de stress, d'autres sont sujets au manque de tonus et d'envies. L'accompagnement personnalisé va aussi permettre sur la durée d'ajuster les traitements choisis.

 

Restaurer le tonus

Le traitement est basé sur le millepertuis auquel on ajoute un tonique si possible ayant des propriétés adaptogènes, comme le Ginseng (Panax ginseng) ou le Rhodiole (Rhodiola rosea) car ils vont restaurer le tonus. A l'inverse, il faudra éviter les excitants comme le café, le thé ou le tabac, qui donnent une sensation de tonus mais puisent dans les réserves de l'organisme qui s'épuisent ainsi rapidement.

 

A faire :

  • Le matin :
    • Extrait glycériné de millepertuis + Extrait glycériné de ginseng : 1 cuillère à café de chaque.
  • Le soir :
    • Extrait glycériné de millepertuis : 1 cuillère à café.

Anxiété, stress et insomnies

Le traitement repose sur le millepertuis auquel il est utile d'ajouter le pavot de Californie, calmant et anxiolytique. Cette plante, cousine du coquelicot, contient des alcaloïdes qui facilitent l'endormissement et en améliore la durée. Chimiquement, les principes actifs de l'eschscholtzia se lient aux mêmes récepteurs que les anxiolytiques allopathiques mais agissent par un mécanisme original en évitant la transformation de la dopamine, neuromédiateur de la satisfaction, en noradrénaline, neuromédiateur du stress et de l'état de veille. 

 

A faire : 

  • Gélules de nébulisat de millepertuis : 300 mg, 1 le matin, 1 le soir.
  • Gélules de nébulisat d'eschscholtzia : 300 mg, 1 le matin, 1 le midi, 1 le soir.
  • Magnésium marin associé à de la vitamine B6 : 2 gélules par jour.

La sérotonine et le millepertuis

La médecine moderne a investigué "la mélancolie" en recherchant dans le fonctionnement du cerveau ce qui différencie un patient dépressif d'un autre. La neurochimie a permis la découverte de la sérotonine et de son activité. 

 

Ce neuromédiateur est un messager chimique entre deux cellules nerveuses, sécrété par l'une pour induire une réponse de la suivante. Cette sérotonine agit au niveau du cerveau en stimulant l'humeur, en amenant la satiété et en soulageant la douleur. On s'est rendu compte que ce neuromédiateur est déficient chez le sujet dépressif, soit parce qu'il n'en produit pas suffisamment, soit parce qu'il n'est pas assez actif. En effet, chez certains sujets, il y a plus de récepteurs que de neuromédiateurs produits. Cette approche a aussi permis d'élucider le mécanisme d'action de certaines plantes pour le traitement des troubles de l'humeur.

 

La plus célèbre d'entre elles est le millepertuis (Hypericum perforatum), tant par son efficacité que par les polémiques qu'il a suscitées. Son mécanisme consiste à empêcher la sérotonine d'être réabsorbée. Celle-ci reste plus longtemps en contact avec la cellule à stimuler et sa concentration est augmentée. On parle en pharmacologie d'un inhibiteur de recapture de la sérotonine, ou IRS. Le même mécanisme d'action des antidépresseurs modernes ! Mais l'activité du millepertuis se renforce d'une action anxiolytique, en synergie avec ses capacités à stimuler l'humeur. Ce qui le rend tout indiqué pour les dépressions légères ou modérées, concurrençant ainsi les médicaments, avec les effets secondaires en moins.

Est-ce cette concurrence directe qui a déclenché dans les années 2000 une salve de critiques présentant le millepertuis comme dangereux ? La progression de ce remède naturel qui en venait à concurrencer des médicaments stars comme le Deroxat et le Prozac (10 milliards de chiffre d'affaires à cette époque pour ce dernier) a été freinée. En fait, les études à l'origine du mouvement anti-millepertuis n'avaient fait que cerner les précautions d'emploi. D'ailleurs, l'industrie pharmaceutique propose depuis des médicaments à base de millepertuis (le Mildac, par exemple) !

 

Voici ce qu'il faut savoir avant d'avoir recours au millepertuis plante : il ne doit pas être associé aux antidépresseurs car il agit sur le même mécanisme. En les prenant simultanément, on va majorer les effets secondaires des médicaments, au risque de les rendre toxiques. Par ailleurs, le millepertuis stimule la dégradation de certains médicaments par le foie, diminuant leur efficacité. A contrario, si on l'arrête, le dosage des médicaments peut devenir excessif. Quand on suit un traitement allopathique quel qu'il soit, il ne faut donc pas entamer ou arrêter un traitement avec du millepertuis sans avis médical. Ceci est particulièrement vrai pour les traitements difficiles à doser, comme les fluidifiants du sang ou les antiépileptiques. Le millepertuis est aussi photosensibilisant, même si l'effet est plus rare par voie interne. Bon à savoir, il pourrait diminuer l'activité de la pilule contraceptive. Cette liste de mise en garde vous paraît longue ? Faites la comparaison avec celle d'un antidépresseur classique.

 

Trois plantes en affinité avec la sérotonine

 

Action sur le système nerveux du safran

Crocus sativus, connu surtout comme épice est employé depuis quelques années comme antidépresseur pour son efficacité reconnue dans les dépressions légères à modérées. Les stigmates de ce petit crocus d'automne sont employés depuis longtemps en médecine (vertus apéritives, réchauffantes et sédatives). Son action est assez proche de celle du millepertuis. Il agit lui aussi sur la recapture de la sérotonine au niveau central mais aussi au niveau du système nerveux périphérique. De plus, il augmente le tonus global de l'organisme en agissant sur la noradrénaline. La dose efficace est faible (30 mg) mais peut être augmentée. A trop forte dose cependant, le safran provoque nausée, vomissement et une forme d'ivresse.

 

La passiflore fait baisser l'anxiété

Passiflora incarnata est connu pour ses propriétés calmante et sédative. Elle diminue l'anxiété, calme les palpitations et permet un sommeil réparateur et sans réveil. Son action est proche des benzodiazépines (anxiolytiques type Lexomil) mais elle stimule aussi la sérotonine et évite sa dégradation.

 

Le griffonia un précurseur

Griffonia simplicifolia est une plante africaine dont les graines contiennent un acide aminé rare, le 5-HTP. Celui-ci se transforme lors du passage de la barrière hémato-encéphalique en sérotonine. Ce mécanisme est intéressant car la sérotonine est détruite dans l'estomac, contrairement à ce précurseur qui est absorbé par le corps. Le griffonia agit aussi sur la satiété et évite la boulimie associée à certains états dépressifs.

 


La dépression : les autres méthodes naturelles

Vaincre la dépression passe souvent par une approche plurielle, par un recours à d'autres méthodes douces. On choisira en fonction de son ressenti, de ce qui nous parle, et en privilégiant les solutions qui permettent à notre moi d'être mis sur pause.

 

Nous pensons tout d'abord aux élixirs floraux du Docteur Bach. Ce ne sont pas à proprement parler des produits de phytothérapie puisque leur composition et leur méthode de préparation les rapprochent plus de l'homéopathie. Mais leur action s'adresse à notre domaine émotionnel, ils trouvent donc logiquement une place dans une prise en charge globale des troubles de l'humeur, pour soulager les émotions induites ou responsables de la dépression.

Le plus connu d'entre eux est le remède de secours, ou "Rescue remedy", très utilisé pour les chocs émotionnels ou les états de stress. Comme son nom l'indique, c'est un remède d'urgence, et non de fond, qui devra rapidement être remplacé par des élixirs mieux adaptés et mieux ciblés. On pourra avoir recours à Gentian en cas de cause initiale identifiée (échec, deuil) ou à Oak pour redonner du courage et de la force. Gorse semble adapté en cas de désespoir profond, ou encore White Chestnut en cas de pensées obsessionnelles épuisantes. De nombreux ouvrages existent pour vous guider, .les conseillers de magasins spécialisés peuvent aussi être utiles, et bien sûr, les thérapeutes spécialisés en élixirs foraux. Le plus souvent, ils ont été formés aux élixirs du Docteur Bach, mais ils pourront aussi vous proposer des élixirs provenant de plantes australiennes. Dès que les beaux jours reviennent, vous pouvez vous tourner vers une solution unique en réalisant vous même votre élixir floral. Comme un premier pas volontaire et personnel vers la guérison. Parcourir les jardins, la nature en ressentant

son émotion dominante et chercher la plante qui nous attire, c'était l'objectif du Docteur Bach pour ses patients.

 

Autre approche complémentaire, les huiles essentielles peuvent également être d'un grand secours. Leur action va agir sur l'état émotionnel, en particulier via l'olfactothérapie. Cette technique était déjà employée au XIXe siècle car on avait observé le pouvoir des odeurs sur l'état émotionnel, ce sens permettant une action directe sur les émotions, sans traitement par le conscient. Parmi les huiles essentielles employées, on peut considérer celles qui tonifient l'organisme et rétablissent l'équilibre du système nerveux comme le ravintsara, le romarin à verbénone ou le pin sylvestre (plus tonique que les deux premières). On peut penser aussi aux huiles essentielles plus calmantes et apaisantes comme le petit grain bigaradier, la lavande, la mandarine, le néroli, la marjolaine des jardins ou la verveine citronnée.

 

Notons que l'aspect olfactif est prépondérant dans le choix des huiles essentielles et que le choix intuitif du patient est un élément important. Un très mauvais souvenir associé à une odeur peut provoquer un sérieux dégoût. Mais cela reste rare. On constate toutefois qu'en choisissant certains parfums évoquant d'agréables souvenirs, l'activité bienfaitrice est fortement augmentée. Enfin, signalons que les huiles essentielles sont intéressantes aussi pour leur rapidité d'action, quasi immédiate, dans les accès d'angoisse par exemple.

 

Les pharmacopées traditionnelles sont aussi des sources importantes de plantes d'avenir pour la prise en charge des troubles de l'humeur. Bien souvent, cela demande une relecture des usages car la dépression est perçue différemment selon les cultures et elle n'est pas nommée en tant que telle. Dans la médecine chinoise, la mélancolie ou la dépression sont associées soit à la stagnation du Qi de la rate, dominée alors par un excès de soucis, de pensées négatives, de rumination et d'inquiétude, soit à un vide de Qi dans le poumon avec une dominante de tristesse, de fatigue et de pleurs. Mais la vision est plus globale, car on considère que l'émotion, trop intense ou trop longue, blesse l'organe, entretenant alors l'émotion. On parle alors de "blessure endogène causée par l'émotion", la dépression étant ainsi considérée simultanément dans son aspect émotionnel et physique.

 

Dans le cas d'une mélancolie durable, le coeur vient à être blessé lui aussi, entraînant des troubles de l'esprit, des palpitations et un excès de rêves. Le traitement consistera à rétablir l'équilibre du Qi dans ces organes par la diététique, l'acupuncture et certaines plantes. C'est le cas de l'écorce de magnolia (Magnolia officinalis), connu comme décontracturant et anxiolytique, qui pourrait être employé dans la dépression. Quelle que soit l'approche choisie, il est clair que les solutions thérapeutiques visent à s'adapter à chacun, en fonction de son terrain, de l'intensité et de l'évolution de l'épisode dépressif.

 

Lutter contre l'anxiété

 

En externe, les huiles essentielles (HE) vont cibler des symptômes autres que la dépression.

Ci dessous, l'anxiété.

 

A faire :

  • HE de mandarine verte (1ml)
  • HE de lavande vraie (1 ml)
  • HE d'encens oliban (1 ml)
  • HE de camomille romaine (0,5 ml)
  • HE de néroli (0,3 ml)
  • Compléter un flacon de 10 ml avec une huile végétale (HV) de noisette

Cinq respirations jusqu'à 10 fois par jour, ou en roll-on jusqu'à cinq applications par jour sur les poignets.

 

 

Lutter contre la fatigue

 

A faire :

  • HE de petit grain bigaradier (1 ml)
  • HE de marjolaine à coquilles (1ml)
  • HE de ravintsara (1ml)
  • HE de lavande vraie (1ml)
  • Compléter un flacon de 10 ml avec une huile végétale de noisette.

Cinq respirations jusqu'à 10 fois par jour, ou en roll-on jusqu'à cinq applications par jour sur les poignets.

 

Des promesses pour l'avenir

 

La meilleure compréhension de la chimie du cerveau et de l'implication des différents neuromédiateurs ouvre de nouvelles pistes. On étudie dorénavant comment les principes actifs se lient aux différents récepteurs du cerveau, ce qui permet d'explorer de nouvelles thérapeutiques naturelles. On a ainsi découvert que la Grande Gentiane (Gentiana lutea), en plus de son action tonique connue de longue date, agit elle aussi sur la concentration de sérotonine dans le système nerveux central. D'autres plantes connaissent des changements d'usage, comme le kudzu ou arrow-root (Pueraria montana). Cette plante fournie une fécule utilisée comme liant et épaississant mais on lui a découvert de nouvelles vertus. Employé empiriquement pour arrêter de fumer, le kudzu s'est révélé décontractant et anxiolytique tout en luttant contre la fatigue et l'abattement. N'est-ce pas là, l'action d'un antidépresseur ?

 

Autoriser ou pas le kawa-kawa

 

Le kawa-kawa (Piper methysticum), plante originaire des îles du pacifique occidental, a démontré depuis longtemps des propriétés anxiolytique et euphorisante. Cette plante était connue de la pharmacopée traditionnelle locale mais utilisée en dosage régulé et restreint. Malheureusement, elle a été interdite en France en 2002. En effet, son usage, très à la mode en complément alimentaire, est devenu immodéré et les premiers cas de toxicité sont apparus, avec de graves atteintes hépatiques. Bien que plusieurs spécialistes aient contesté ces résultats - les patients prenaient aussi des des médicaments mauvais pour le foie - , le mal était fait. Aujourd'hui, les Polynésiens réclament de pouvoir à nouveau l'utiliser, en particulier lors de leurs fêtes traditionnelles. Comme toujours, il s'agit de déterminer le bon usage avant de montrer du doigt la toxicité de la plante. 


De la mélancolie à la dépression

Tristesse ou affliction sont des réactions émotionnelles normales quand nous sommes confrontés à certains événements. Mais elles peuvent survenir trop intensément, ou persister après la disparition des causes qui les ont produites et devenir ainsi pathogènes. Cette compréhension des troubles de l'humeur a beaucoup varié dans l'histoire, de la médecine. Les remèdes employés aussi.

 

Hippocrate parle de mélancolie, une humeur provoquée par un excès de bile noire. Les traitements consistent alors à éliminer cette bile noire sécrétée par la rate, notamment au moyen de purgatifs violents comme l'ellébore. La mélancolie est aussi reconnue dans son aspect psychologique, avec cette fonction de dépasser les épreuves de la vie. A cette époque, elle n'est pas vue uniquement sous l'angle pathologique car on considère que la mélancolie amène certains au génie autant qu'à la folie.

 

Cette théorie des humeurs restera dominante jusqu'à la Renaissance. La mélancolie, ou plus précisément la maladie mélancolique, est alors perçue comme grave et pouvant mener à la mort. Les remèdes employés sont hétéroclites, tantôt brutaux pour réveiller le malade à la vie, tantôt doux pour le soustraire aux tourments provoqués par l'environnement. Il faudra attendre le XIX e siècle pour que la mélancolie soit associée à la psyché et qu'on aboutisse à la terminologie de dépression. Puis le développement de la psychanalyse marque une étape importante.

 

Ces dernières années, la neurobiologie, l'étude des constituants du cerveau, des neuromédiateurs a réintroduit une vision plus physiologique de la dépression. Elle est désormais associée à des taux anormaux de certains neuromédiateurs : sérotonine et dopamine. Cette histoire tumultueuse nous rappelle la complexité des troubles de l'humeur et la nécessité d'une prise en charge souvent plurielle. Dans ce cadre, les plantes médicales représentent de véritables solutions de remplacement à la prescription systématique d'antidépresseurs.

 

Quand le stress mène au burn-out

 

Le burn-out est une forme particulière de dépression suite à un épuisement par le travail et les responsabilités. Ce mal moderne, lié à l’évolution de notre société, est marqué par un état de stress permanent, de l’anxiété, de l’irritabilité. Il peut mener à la dépression proprement dite. Une plante est particulièrement adaptée pour lutter contre un stress excessif : l’ashwaganda (Withania somnifera). Cette racine est adaptogène et anxiolytique. De quoi retrouver vitalité et sérénité.


Aurélie Brunet, Naturopathe-Nutritionniste à Aix-les-Bains (73)

Le 1er Novembre 2022