Dépression, désordres alimentaires, hyperactivité, .....Ebranlées par les crises, nos sociétés connaissent une hausse des troubles de santé mentale. Face à ce défi, les plantent savent se montrer à la hauteur. De plus en plus d'études le prouvent, et les thérapeutes recourent de plus en plus à leurs pouvoirs dans leur pratique. Dans cet article, je vous confie quelques solutions pour prendre en charge ces maladies.
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Bonne lecture !
En France, 16% de la population âgée de 16 ans ou plus est concernée par un syndrome anxieux ou dépressif, et un Français sur trois a déjà consulté un psychiatre, psychologue ou psychanalyste. Depuis la pandémie de Covid 19, les cas d'anxiété et de dépression sont en hausse de 25% dans le monde. Un chiffre qui, selon le Directeur Général de l'OMS, ne serait que la partie émergée de l'iceberg. Chez les jeunes générations, en effet, l'écoanxiété vient vient s'en mêler et les trois quarts sont atteints de "détresse psychologique", estimant leur avenir "effrayant" en raison du changement climatique. La pandémie a toutefois permis de libérer la parole sur le sujet.
Il convient toutefois de distinguer la maladie mentale - dépression, trouble anxieux ou TDAH - que je traite dans ce dossier des états ou ressentis plus passagers de stress ou d'anxiété.
Pour accompagner ces troubles, les traitements se font plus holistiques et les médecins, pharmaciens et phytothérapeutes œuvrent à soulager à l'aide des plantes. S'ouvrant désormais à la naturopathie ou la nutrithérapie, la santé mentale voit naître de nouvelles disciplines comme la psychiatrie nutritionnelle (lire encadré ci-dessous) ou la "neurophytothérapie" qui étudie les bienfaits des plantes dans le domaine du cerveau.
Les praticiens traditionnels ne s'y étaient pas trompés. Un certain nombre de plantes qu'ils utilisaient pour traiter les troubles mentaux ont été, par la suite, scientifiquement validées dans leurs utilisations. Comme la racine séchée de Rauwolfia serpentina (un arbrisseau de l'Inde), qui a révolutionné le traitement de la schizophrénie en donnant naissance à un médicament antipsychotique appelé Réserpine.
Le millepertuis contient, lui, une molécule (l'hyperforine) qui agit par le même mécanisme que les antidépresseurs inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine. Je vous propose de découvrir tout au long de ce dossier la puissance de ces approches qui viennent appuyé tout le travail effectué en psychothérapie et peuvent également être renforcées par de nouvelles démarches. Ainsi, les podcasts de témoignages sur le sujet, de plus en plus populaires, aident à diminuer le sentiment de honte et la solitude. Ils augmenteraient même les sécrétions d'ocytocine, l'hormone du bien-être !
L'alimentation peut impacter significativement notre bien-être mental, c'est le postulat de la "psychiatrie nutritionnelle", qui utilise les aliments pour soulager et prévenir les troubles de santé mentale. Par exemple, chez les enfants épileptiques, un régime pauvre en glucides permet de réduire les crises : la dite méditerranéenne est associée à des risques de dépression réduits de près de 30%, comparée à un régime occidental moderne. S'il reste difficile d'établir un lien formel entre un régime alimentaire spécifique et l'amélioration d'un trouble psychiatrique, cette discipline, pleine de promesses, considère que l'alimentation est aussi importante en psychiatrie qu'en cardiologie ou en gastro-entérologie.