Les nutriments spécifiques et leurs propriétés : Les principaux minéraux et oligoéléments


Substances minérales inertes, présentent en petites quantités, les oligoéléments sont indispensables à la vie en intervenant

 dans de nombreuses réactions chimiques essentielles.

Les scientifiques classent les éléments minéraux constituants des êtres vivants en trois grands groupes qui dépendent de leur importance relative dans l'organisme; les deux premiers représentent à eux seuls les 99% du corps humain.

  • Les éléments de constitution de la matière vivante tels azote, carbone, hydrogène, oxygène sont présents massivement.
  • Les minéraux retrouvés en quantités relativement importantes sont considérés comme des "macro-éléments" : calcium, chlore, magnésium, phosphore, potassium, sodium, souffre : leur teneur s'exprime en grammes; des apports supérieurs à 100 mg chaque jour sont nécessaires au maintien de la vie.
  • Viennent ensuite les éléments-traces présents en faibles quantités dans l'alimentation et dont le corps ne réclame que des doses infimes : ce sont chrome, cuivre, fer, fluor, iode, manganèse, sélénium, zinc... pour ne citer que les plus importants; leur teneur varie entre quelques dizaines de mg pour les plus abondants (fer, zinc) à quelques mg ou fractions de mg pour les moins abondants (chrome, sélénium).

Trente éléments environ sont capables de jouer un rôle biologique dans l'organisme, une quinzaine d'entre eux considérés comme essentiels entraînent des signes fonctionnels fonctionnels de carence susceptibles d'être corrigés par un apport spécifique, ce qui ne les empêche d'ailleurs pas de présenter une toxicité manifeste à dose pondérale : chrome, cobalt, cuivre, fer, fluor, iode, zinc, ...; d'autres comme aluminium, argent, lithium, or, ...sont seulement utiles.

Les déficits en oligo-éléments  peuvent non seulement être responsables d'une  baisse de forme avec fatigue, vulnérabilité au stress, diminution de la concentration et des facultés intellectuelles, altération de la peau et des phanères, vieillissement prématuré, .... diminution des défenses immunitaires, risque plus grand d'ostéoporose, mais aussi une augmentation importante du risque cardio-vasculaire et des cancers, les deux grands fléaux des sociétés occidentales.

Une alimentation équilibrée et variée apporte normalement à l'organisme tout ce dont il a besoin pour sa construction, son fonctionnement et son maintien en bonne santé : il est rare d'observer dans les pays développés des carences pures et profondes aboutissant  à un tableau clinique stéréotypé : les carences modérées et les subcarences sont par contre beaucoup plus fréquentes : il suffit de constater quotidiennement l'efficacité chez de nombreux patients de la prescription du seul magnésium. 

   

Apports Nutritionnels Conseillés en minéraux

 

 

Hommes

Femmes

Fer (mg)

9

16

Magnésium (mg)

420

360

Sodium

N.D

N.D

Potassium

N .D

N.D

Calcium (mg)

900

900

Phosphore (mg)

750

750

Iode (µg)

150

150

Chrome (µg)

65

55

Sélénium (µg)

60

50

Zinc (mg)

12

10

Cuivre (mg)

2

1,5

Fluor (mg)

2,5

2

Cuivre (mg)

2

1,5

Fluor (mg)

2,5

2

 

 

LES QUATRES MACRO-ELEMENTS

 Rappel sur les deux principales caractéristiques d'un macro-élément :

  • Il est présent en quantités relativement importantes dans l'organisme avec une teneur qui s'exprime en grammes.
  • Des apports supérieurs à 100 mg par jour sont nécessaires au maintien de la vie.

LE CALCIUM

Essentiel et majeur puisqu'il intervient aussi bien sur les os, les muscles, le système nerveux, que sur la coagulation sanguine.

  • Rôles :
    • Il est un des éléments constitutifs du squelette dont il assure la croissance, la solidité, le renouvellement.
    • Il joue également un rôle majeur sur l'excitabilité neuromusculaire et la coagulation sanguine.
    • Son métabolisme est très lié à celui du phosphore.
  • Sources :
    • L'essentiel des besoins est assuré par les fromages et laitages (1,2 g par litre de lait, 200 mg par yaourt) et l'eau de boisson (Talians++, Contrex, Hépar, Vittel) qui peuvent largement couvrir les besoins.
    • On le trouve également dans le cacao, le chocolat, les farines complètes, les flocons d'avoine, les légumes (champignon, endive, haricot blanc, ... et principalement les légumes verts (brocoli, chou chinois et chou de Bruxelles, cresson, épinard, haricot vert, persil, poireau, ...), les fruits secs (amande, cacahuète, datte, figue, noisette, noix, ...), les oeufs, le poisson (crevette, sardine entière, saumon,...)
  • Apports nutritionnels conseillés :
    • Ils se situent autour de 800 mg pour un adulte, 500 mg pour un nourrisson, 1,2 gramme par jour pour un adolescent ou une femme ménopausée, 1,5 g pour une personne âgée.
    • Il est loin d'être présent en quantité suffisante dans notre alimentation habituelle qui en fournit entre 50 et 600 mg pour différentes raisons : soucis de régime, intolérance au lactose, prise de médicaments (traitement pour faire baisser le cholestérol par exemple.
  • En cas de carence :
    • Elle est fréquente puisqu'elle touche quatre hommes sur dix et près de deux tiers des femmes.
    • Elle est due le plus souvent à un manque d'apport de calcium ou un déficit en vitamine D; elle entraîne des symptômes d'hyper-excitabilité neuromusculaire comme des fourmillements ou des contractures musculaires lors des modérées ou bien un rachitisme, un retard de croissance, voire de l'ostéoporose lors des carences plus importantes.
  • En cas d'excès :
    • L'hypercalcémie entraîne un besoin fréquent d'uriner, une perte d'appétit, de la faiblesse musculaire, des palpitations et le risque de calculs rénaux : elle doit toujours faire rechercher une maladie sous-jacente.
  • Associations :
    • Le zinc, les vitamines C et D aident à le fixer, le pain complet et les fibres inhibent son absorption.
    • Attention à l'alcool et à la caféine qui interfèrent négativement.
    • Les aliments riches en oxalates (cacao, épinard, figue, oseille, rhubarbe, ....), les excès de phosphore réduisent son absorption : nous pouvons alors nous interroger sur l'intérêt des boissons lactées chocolatées pour la santé des enfants et réfléchir au danger des boissons gazeuses (sodas).
    • Le magnésium (sauf à trop fortes doses) n'inhibe pas la fixation du calcium comme cela a longtemps été affirmé : vous devez au contraire associer ces deux éléments pour éviter que le calcium ingéré ne se fixe de façon préjudiciable dans certains tissus (artères, reins, tendons, ...).
  • Principales utilisations médicales :
    • Décalcification, consolidation des os.
    • Troubles de la contraction musculaire, tétanie.
  • D'autres utilisations médicales :
    • Problèmes neurovégétatifs (spasmophilie, ....).
    • Troubles de la coagulation.
  • Toxicité :
    • Risques de précipitation rénale (avec danger de colique néphrétique) pour des apports supérieurs à 2 grammes par jour.
  • Contre-indications :
    • Hypercalcémie.
    • Insuffisance rénale sévère.

LE MAGNESIUM

  • Rôles :
    • Les propriétés laxatives des sels de magnésium connues depuis le Moyen Âge continuent d'être utilisées mais il est surtout connu pour son action neurosédative, c'est véritablement la "superstar des anti-stress" en France.
    • Sa carence entraîne des manifestations de spasmophilie car il est essentiel au phénomène de la contraction musculaire.
    • Il participe à la régulation du rythme cardiaque, à la transmission de l'influx nerveux, au stockage et à l'utilisation de l'énergie, à la croissance : alors qu'il est considéré chez nous comme un complément alimentaire sédatif, il est avant tout pour les Américains un médicament de cardiologie.
    • Il interfère dans le mécanisme de nombreuses hormones, participe au total à plus de trois cents réactions métaboliques : la plupart des fonctions de l'organisme (activité cérébrale, immunité, ...) dépendent de sa présence.
  • Sources :
    • Présent dans presque tous les aliments mais malheureusement surtout dans ceux qui sont riches en calories, ... : on le trouve principalement dans les agrumes, la banane, les céréales complètes (flocon d'avoine, son), le cacao et le chocolat (290 mg pour 100 grammes), les crustacés (bigorneau, crevette, huître, palourde,...) et poissons gras, l'escargot, la figue, les fromages à pâte durs, les fruits secs (amande, cacahuète, noisette, noix, ...), les légumes (épinard, haricot sec et vert, maïs, pois cassé, soja, ...), le pain complet (90 mg pour 100 grammes contre 30 mg pour le pain blanc), ...
    • Les apports en magnésium baissent régulièrement pour de multiples raisons qui s'additionnent (habitudes alimentaires, mode de préparation, interventions chimiques de l'industrie agro-alimentaire, ...), si bien que de nombreuses circonstances (stress, sport intensif, grossesse, ...) rendent une supplémentation rapidement indispensable.
  • Apports nutritionnels conseillés :
    • 70 mg par jour chez le nourrisson, 250 mg chez l'enfant, 300 à 500 mg chez l'adulte, mais les besoins quotidiens peuvent aller jusqu'à 700 mg en fonction de l'âge et de différents facteurs tels le sport, le stress, l'alcoolisme, les régimes carencés, la prise de certains médicaments (diurétiques, pilule, traitement hormonal, ...).
  • En cas de carence :
    • Elle est fréquente bien qu'elle n'ait jamais été démontrée : on estime que deux tiers à trois quarts de la population française en manqueraient, ceci lié au fait que nous consommons moins de céréales, de pain complet, de légumes secs, de fruits secs et plus de sucres raffinés et d'alcool qu'autrefois; la supplémentation s'impose surtout si vous prenez certains médicaments, que vous alimentez mal, que vous êtes stressé(e) et/ou sportif(ve).
    • Les symptômes clinique de la carence sont riches et variés; on peut retenir :
      • Des signes nerveux d'hyperexcitabilité motrice : fasciculations, crampes musculaires, contractures, spasmes, secousses musculaires, clignements des paupières, ...
      • Des signes nerveux d'hyperexcitabilité sensitive : fourmillements des extrémités et autour de la bouche.
      • Des troubles neurovégétatifs : anxiété, déprime ou dépression, insomnie, fatigue, vertiges, problème de concentration, sensations d'oppression ou de boule à la gorge, ...
      • Des troubles gastro-intestinaux avec spasmes, coliques, alternance de constipation et de diarrhée, ...
      • Des troubles cardio-vasculaires : palpitations, arythmie, douleurs pseudo-angineuses, spasmes vasculaires, ...
      • Des troubles gynécologiques, au moment des règles principalement, ...
      • Des troubles trophiques avec fragilité des ongles, tendance aux caries, ....
  • En cas d'excès :
    • Rares et liés essentiellement à des erreurs thérapeutiques.
  • Interactions :
    • Un organisme carencé l'assimile au 3/4 contre 1/4 seulement s'il ne l'est pas vraiment.
    • Les sels organiques (pidolate, aspartate, orotate) sont mieux absorbés que les sels minéraux.
    • La vitamine D à fortes doses (au contraire des faibles doses), les protéines végétales, les graisses saturées, les sucres, les fibres alimentaires, l'alcool, l'acide phytique, les diurétiques, les hormones thyroïdiennes, les acidifiants, un excès de phosphore (attention aux sodas et autres boissons industrielles) ou de calcium, s'opposent à son absorption.
    • La vitamine B favorise sa fixation, d'où l'intérêt d'une association magnésium/vitamines B.
    • Les protéines animales et les graisses insaturées ont également cet effet bénéfique.
  • Principales utilisations médicales :
    • Troubles neurovégétatifs (spasmophilie, déprime, insomnie, ...).
    • Cardio-protection (troubles du rythme, palpitations, ...).
    • Activité sportive intensive.
    • Des apports augmentés en magnésium diminuent la vulnérabilité au stress et son retentissement sur différentes fonctions (systèmes cardio-vasculaire et nerveux, tube digestif, ...) : une baisse de tonus, des difficultés de concentration ou de mémorisation, de la nervosité, des troubles cutanés, ... sont bien souvent un signe d'appel de l'organisme pour susciter une supplémentation en magnésium, ... et autres minéraux.
  • D'autres utilisations médicales :
    • Moindre résistance aux infections.
    • Femme sous pilule, enceinte ou allaitante.
    • Rhumatologie (arthrose, tendinite).
  • Toxicité :
    • Surtout rénale si l'apport quotidien est supérieur à 1 gramme par jour avec risques de précipitation de sels phospho-magnésiens dans les urines. 
    • Le surdosage est responsable de troubles du transit réversibles à l'arrêt du traitement.

LE PHOSPHORE

  • Rôles : 
    • C'est un élément dont l'action est fort importante :
    • Il est, en association avec les graisses, un constituant de la structure des membranes des cellules, en particulier osseuses et cérébrales.
    • Il est indispensable, associé au calcium, à la croissance de l'os et des dents.
    • Il est impliqué, en association avec le magnésium, dans de nombreuses réactions enzymatiques chargées de libérer l'énergie nécessaire au fonctionnement de l'organisme.
    • Son excès entraîne la mobilisation exagérée du calcium, ce qui a pour conséquence un risque accru d'ostéoporose et la formation de dépôts durs sur la paroi des vaisseaux.
  • Sources :
    • On le trouve surtout dans les laitages ++ (100 mg par litre pour le lait) mais aussi dans la banane, les céréales complètes, la levure de bière, le cacao, le chocolat, les boissons gazeuses, les légumes verts et à feuilles (artichaut, asperge, carotte, céleri, champignon, chou, persil, soja, ...), les légumes secs (haricot, lentille, petit pois, ...), les fruits secs (amande, cacahuète, datte, figue, noisette, noix, ...), l'œuf, le poisson ++, la pomme de terre, la viande (surtout les volailles), ...
  • Apports nutritionnels conseillés :
    • Autour de 500 mg par jour chez l'enfant, autour de 800 mg chez l'adulte, autour de 1 gramme chez l'adolescent, la femme enceinte et allaitante, la personne âgée ; il est apporté à l'organisme en quantités suffisantes voire en excès puisque les sources alimentaires quotidiennes ont doublé ces dernières années, passant de 1,5 gramme à 3 grammes.
  • En cas de carence :
    • Elle peut s'observer dans des circonstances particulières (malade opéré nourri par voie intra-veineuse ou par sonde), lors d'une dénutrition globale, d'une intoxication alcoolique, d'une prise médicamenteuse prolongée de pansements gastriques, s'il existe une maladie digestive, ...;
    • Elle entraîne de la fatigue physique et nerveuse, une faiblesse musculaire, des fourmillements des extrémités et autour de la bouche, des troubles de la vigilance, une sensibilité accrue aux infections, ...qui doivent y faire penser.
  • En cas d'excès :
    • Une des conséquences indirectes et non des moindres d'un apport trop important en phosphates est la déplétion en magnésium en magnésium avec ses signes propres : l'abus de phosphates pourrait ainsi être responsable de troubles du comportement chez l'enfant.
    • Bien plus que la carence, c'est l'excès de phosphates qu'il faut craindre actuellement puisqu'ils sont largement utilisés dans les boissons gazeuses, les charcuteries (pour retenir l'eau), les fromages fondus, les crèmes desserts, les glaces, ...
  • Interactions :
    • La prise de calcium et de vitamine D augmente son absorption.
    • Les pansements gastriques la diminuent.
  • Principales utilisations médicales :
    • Etats de fatigue cérébrale avec surmenage intellectuel.
    • Conséquences du stress, spasmophilie avec contractures musculaires douloureuses.
  • Toxicité :
    • Une supplémentation au long cours n'est pas recommandée car l'excès de phosphore a pour conséquence de mobiliser le calcium et d'aggraver ainsi l'ostéoporose.

LE SOUFFRE

  • Rôles :
    • Utilisé empiriquement depuis fort longtemps pour les voies respiratoires, la peau et les phanères (poils, ongles), le foie, les articulations, il intervient dans de nombreuses fonctions, est présent au coeur même des cellules, est nécessaires à de multiples réactions chimiques, possède entre autres une activité anti-infectieuse au niveau des muqueuses, un rôle indiscutable sur le cartilage dont il est un élément structurel.
    • L'empirique rôle anti-infectieux du soufre est confirmé par les travaux scientifiques les plus récents : il joue en effet, par l'intermédiaire du glutathion, un rôle de première importance dans le système antioxydant.
  • Sources :
    • Surtout présent dans les acides aminés soufrés, donc dans les protides : on le trouve ainsi principalement dans l'œuf (165 mg pour 100 grammes de jaune), la viande, le poisson, les fruits de mer, mais aussi dans l'ail, l'oignon, le brocoli, le chou, le haricot sec, ...
  • Apports nutritionnels conseillés :
    • Autour de 850 mg par jour.
  • En cas de carence :
    • Le premier et longtemps seul signe observable est le ralentissement de la pousse des cheveux et des ongles. 
    • La diminution des défenses immunitaires est beaucoup plus tardives.
  • Principales utilisations médicales :
    • Dermatologie.
    • Infectiologie (surtout ORL).
    • Rhumatologie (arthrose, arthrite).
    • La cystéine, riche en soufre, est un produit très utilisé pour stimuler la libération du mucus et ainsi améliorer les patient(e)s infecté(e)s des bronches, ou favoriser en association avec en association avec d'autres vitamines et minéraux (vitamine B6, zinc, ...) la repousse des phanères.
  • D'autres utilisations médicales :
    • Reconstitution de la flore intestinale après un traitement antibiotique.
    • Lutte contre les polluants et les toxiques.
  • Toxicité :
    • Essentiellement d'origine industrielle avec pour cibles préférées la peau et les poumons. 

 

LES DOUZES ELEMENTS-TRACES

 

Rappel sur les deux principales caractéristiques d'un élément-trace :

  • L'organisme n'en réclame que des doses infimes, sa teneur varie entre quelques dizaines de mg par kilo pour les plus abondants (fer, zinc) à quelques mg ou fractions de mg pour les moins abondants (chrome, sélénium).
  • Il est apporté en très faibles quantités par l'alimentation.

LE CHROME

  • Rôles :
    • Indispensable au métabolisme des glucides et des lipides grâce à une action complémentaire de l'insuline, son déficit serait peut-être un facteur prédisposant au diabète (ou la conséquence de celui-ci) et entraînerait une augmentation des acides gras, des triglycérides et du cholestérol.
    • Un régime supplémenté en chrome protège de l'athérosclérose et diminue sensiblement le poids.
  • Sources :
    • Surtout présent dans les céréales complètes, la levure de bière, les germes de blé, le foie et les rognons, certains légumes (betterave, champignon), les fruits de mer, la noix, le beurre, le poivre, le thym, le thé noir, ...
  • Apports nutritionnels conseillés :
    • Autour de 100 à 200 mcg par jour chez l'adulte, de 10 à 40 mcg chez le nourrisson; les apports alimentaires de chrome semblent inférieurs aux besoins recommandés : le raffinage du blé et du sucre de canne est la principale cause d'appauvrissement en chrome puisque le sucre non raffiné en contient 0, 16 mcg par gramme alors que le sucre raffiné n'en renferme plus que que 0,02 mcg.
  • En cas de carence :
    • Aggravée par le stress, l'infection, les régimes, l'activité sportive, .... elle majore le risque de diabète et de maladies cardio-vasculaires.
  • En cas d'excès :
    • Ils se rencontrent en milieu professionnel et sont responsables d'une irritation de la peau et des muqueuses avec pour principale complication des problèmes respiratoires.
  • Principales utilisations médicales :
    • Diabète.
  • D'autres utilisations médicales :
    • Prévention des problèmes cardio-vasculaires et de cholestérol, puisqu'il diminue le chiffre total tout en augmentant la bonne fraction (H.D.L.) du cholestérol.
    • Obésité.
  • Interactions :
    • Les phytates et le fer diminuent son absorption.
    • Sa réabsorption augmente par contre lors des carences en zinc.
  • Toxicité :
    • L'ingestion massive de chrome industriel conduit au décès.
    • Des eczémas de contact sont connus chez les ouvriers du bâtiment.

LE COBALT

  • Rôles :
    • Constituant de la vitamine B12, il en suit bien entendu fidèlement l'action.
    • Sa carence produit de l'anémie puisqu'il participe au métabolisme du fer (et par conséquent à la fabrication des globules rouges).
    • Il est également responsable de fatigue, de troubles nerveux puisqu'il est essentiel à la digestion des acides aminés de l'alimentation, précurseurs des neuromédiateurs cérébraux.
    • Il est utilisé sous sa forme radioactive (bombe au cobalt) pour le traitement de certains cancers. 
  • Sources :
    • Il ne peut pas être synthétisé par l'organisme et doit être apporté par une nourriture essentiellement animale : viande, lait, crustacés.
    • L'alimentation végétale contient un cobalt non utilisable par l'homme.
    • Les animaux herbivores fabriquent la vitamine B12 à condition que le fourrage contienne du cobalt.
  • Apports nutritionnels conseillés :
    • Ils sont chez l'homme en principe largement compensés par les apports alimentaires, la couverture se fait sous forme de vitamine B12 d'origine animale;
    • Les besoins quotidiens sont de 1 à 3 mcg, soit 0,04 à 0,12 mcg de cobalt.
  • En cas de carence :
    • Elle s'observe surtout chez les végétariens.
  • En cas d'excès :
    • Des troubles respiratoires (rhinite, asthme), des problèmes cutanés (eczéma) ont été observés chez des ouvriers  travaillant dans l'industrie, ... et chez quelques patients porteurs de prothèses de la hanche.
  • Principales utilisations médicales :
    • Troubles neurovégétatifs mineurs.
    • Régimes végétariens stricts.
  • Toxicité :
    • Elle est connue depuis plus d'un-demi siècle liée à sa large utilisation dans l'industrie : il est en effet intégré dans de nombreux alliages pour en augmenter la résistance.
    • Des complications cardiaques ont été observées chez de gros buveurs de bière dans laquelle la mousse avait été stabilisée avec ce métal toxique, .... surtout à ces doses-là (10 000 fois les besoins quotidiens)

LE CUIVRE

  • Rôles :
    • Anti-allergique et anti-infectieux majeur (++), il active la formation des anticorps, freine le développement des bactéries et virus, est actif sur la fièvre, est indispensable à la croissance des cellules;
    • Il possède une activité anti-inflammatoire utile en rhumatologie (les bracelets de cuivre sont appréciés par de nombreux douloureux chroniques), il est essentiel à la fabrication des globules rouges.
    • Il joue un rôle dans les mécanismes de protection de la peau en favorisant la formation de la mélanine (d'où son utilisation dans le vitiligo et les troubles de la pigmentation).
    • Il intervient dans les métabolismes des graisses et des sucres et la synthèse de nombreuses hormones (neurotransmetteurs).
  • Sources :
    • Présent en petites quantités presque partout sauf dans le lait qui en contient très peu : on le trouve surtout dans le foie (veau, mouton), les produits de la mer (algue, homard, huître, coquille Saint-Jacques, oeufs de poissons), l'amande, l'avocat, le cacao, les céréales (blé entier et riz complet), les champignons, les fruits secs, les légumes verts, la noix, la prune, le soja, le thé, ...
  • Apports nutritionnels conseillés :
    • 2 mg par jour, en général apportés en quantité suffisante par notre alimentation (entre 2 et 5 mg d'apport), mais tout se passe comme si l'organisme avait parfois du mal à l'utiliser.
  • En cas de carence :
    • Elle est peu fréquente dans l'espèce humaine sauf parfois chez le nourrisson (puisqu'il est quasi absent du lait).
    • Les personnes suivant un régime végétarien ou amaigrissant.
    • Les patients soumis à un traitement prolongé par la cortisone, et atteints de certaines maladies génétiques (maladie de Menkès).
    • Elle peut entraîner des troubles de l'ossification (retard ou fracture), une anémie, des problèmes cutanés, des symptômes nerveux.
  • En cas d'excès :
    • Il est beaucoup plus fréquent que la carence, est nocif, que l'origine soit accidentelle ou en rapport avec un trouble héréditaire du métabolisme (maladie de Wilson).
    • L'excès de cuivre est responsable d'un durcissement des artères mais pourrait entraîner ou aggraver certaines dépressions.
    • La carence en vitamine B3 et C qui augmente le cuivre peut également être responsable de déséquilibres neuropsychiques.
  • Principales utilisations médicales :
    • Infectiologie surtout.
    • Propriétés anti-inflammatoires.
  • Interactions :
    • Un régime riche en zinc entraîne un déficit en cuivre et vice versa.
    • Le plomb diminue la concentration en cuivre, zinc, fer du cerveau.
    • Un régime pauvre en cuivre entraîne une anémie par manque de fer.
    • Les œstrogènes, la pilule augmentent le cuivre, ce qui n'est pas obligatoirement une bonne chose.
  • Toxicité :
    • Elle n'existe pas aux doses thérapeutiques recommandées car les sels de cuivre, s'ils sont utilisés à doses trop élevées, font vomir, ce qui limite tout risque de surdosage ;
    • Celui-ci peut peut par contre être occasionné par contre être occasionné par des canalisations en mauvais état, des distributeurs de boissons défectueux ;
    • Les symptômes sont les mêmes qu'avec la plupart des métaux lourds : vomissements, diarrhée, douleurs abdominales, grande faiblesse, cancer des poumons, et cirrhose du foie avec jaunisse si l'intoxication est chronique.
    • Des symptômes variés et plus difficiles à diagnostiquer pourraient être rapportés à un excès de cuivre, tel qu'on peut l'observer pendant la grossesse, dans l'hypertension artérielle, chez les utilisatrices de la pilule, dans certains cas de sénilité; ils sont combattus par l'apport de vitamine C.
    • Le cuivre du stérilet a pu être rendu responsable de manifestations cutanées.

LE FER

  • Rôles :
    • Aucune vie animale ou végétale n'est possible sans lui, puisqu'il est indispensable à la fabrication de l'hémoglobine, le transporteur de l'oxygène.
    • En dehors des anémies induites par des carences sévères, des déficits en fer ont sur l'organisme des conséquences multiples et peuvent entraîner divers troubles allant de la simple diminution des capacités physiques à l'effort (car il participe à la formation du pigment respiratoire du muscle, la myoglobine) jusqu'à des perturbations graves de l'état immunitaire, du développement psychomoteur, ou de la gestation.
  • Fer et fer :
    • L'alimentation contient deux types de fer :
      • Le fer animal dit "héminique", surtout présent dans le boudin, la viande et le poisson. Il représente 10 à 15% du fer total mais il est parfaitement absorbé. C'est à lui qu'il convient de donner la préférence.
      • Le fer végétal "non héminique", surtout présent dans les céréales, les légumes, les fruits, les produits laitiers. Il est plus important en quantité, mais beaucoup moins bien absorbé (8% seulement). Il faut souvent apporter autour autour de 100 à 150 mg de fer pour couvrir les besoins car la déperdition est énorme.
  • Sources :
    • Surtout présent dans le boudin, les viandes rouges (+) et abats, le foie (+), les coquillages, les huîtres, les moules mais aussi le cacao, les céréales complètes, le chou, l'asperge, la lentille, le haricot blanc, les farines de soja, la pomme de terre, les légumes et fruits secs, les légumes à feuilles (épinard, persil, poireau, ...), l'œuf.
    • Le lait est très pauvre en fer, tout comme les graisses.
    • Apport en fer pour 100 g
      • Boudin : 20 mg
      • Foie :15 mg
      • Pois chiches : 10 mg
      • Haricots blancs : 10 mg
      • Lentilles : 7 mg
      • Viande de bœuf : 5 mg
    • Sur ces apports, seulement 0,5 mg à 1 mg sont réellement absorbés par l'organisme, le reste est éliminé par les selles.
  • Apports nutritionnels conseillés :
    • Ils sont très variables selon le sexe et l'âge :
      • 5 à 10 mg pour un homme, 
      • 15 à 20 mg pour une femme, 20 à 30 mg si elle est enceinte.
      • Les résultats d'une étude indiquent que la majorité de la population a déjà trop de fer, et qu'une supplémentation intempestive gêne la fixation des autres nutriments présents eux en quantité insuffisante. Seulement une femme sur quatre en âge de procréer, une sur vingt en période de ménopause, ont une véritable déplétion en fer.
  • En cas de carence :
    • Fréquente malgré le fonctionnement du fer en circuit fermé, son recyclage permanent, son élimination très faible : elle est à l'origine des symptômes d'anémie tels que pâleur, fatigue, baisse de la résistance physique ou de la concentration, essoufflement, tension artérielle basse, pouls accéléré, ... L'hémorragie est en fait la cause la plus fréquente de carence.
    • Les règles de la femme représentent la seule cause physiologique de perte de fer : celle-ci se situe en moyenne autour de 10 à 15 mg par jour de saignement.
  • Principales utilisations médicales :
    • Anémie
  • Interactions : 
    • Les vitamines C et E, le calcium, les protéines animales augmentent notablement son absorption intestinale.
    • Le café (+) et le thé (++) la diminuent.
    • Le cuivre gagne à être apporté en même temps que le fer : ces deux minéraux annulent mutuellement leur absorption et ne doivent pas être associés.
  • Toxicité :
    • L'organisme élimine difficilement le fer qu'il a absorbé : il a tendance à le stocker dans le foie avec un risque de cirrhose, ce que réalise une maladie appelée hémochromatose. Nous savons à présent que du fer donné en excès est capable d'augmenter la libération de radicaux libres, ce qu'il convient à tout prix d'éviter pour enrayer nombre de maladies graves.
    • La prescription de fer passe nécessairement par un dosage préalable de la ferritine.
    • Certains scientifiques pensent que la femme a une longévité largement supérieure à l'homme car elle élimine régulièrement du fer pendant sa période d'activité ovarienne.
    • Les chiffres normaux de la ferritine se situent autour de 60 mg/ml, un déficit est avéré autour de 30, l'absence de réserves se situe autour de et sous 10 mg/ml.

LE FLUOR

  • Rôles :
    • Surtout connu du grand public pour être l'élément préventif de la carie dentaire.
    • Apparemment actif sur la minéralisation de l'os, il a été un moment proposé dans le traitement de l'ostéoporose : mais il fragiliserait en fait l'os cortical et pourrait être responsable d'une augmentation des risques de fractures (os non vertébral, col du fémur).
    • Si bien qu'en dehors des de la prévention locale des caries, il n'est pas du tout certain qu'il qu'il soit indispensable à la santé de l'organisme.
    • Différents travaux montrent que l'eau fluorée à la concentration d'1 mg par litre rend la carie dentaire moins fréquente chez les jeunes enfants
  • Sources :
    • Présent dans les végétaux et les eaux potables, on le trouve surtout dans le thé (++), les algues, les poissons de mer, les céréales, les légumes (asperge, carotte, céleri, chou, épinard, radis, salsifis, tomate, ...), les salades (endive, laitue, cresson), la cerise, la bière, ....
  • Apports nutritionnels conseillés :
    • Estimés à environ 1 mg par jour.
  • En cas de carence :
    • Il est difficile de lui rapporter des symptômes spécifiques. 
    • L'addition de fluorure au sel de table a été autorisée en 1985 pour la pallier, mais elle est interdite en restauration collective.
  • En cas d'excès :
    • Ils sont plus fréquents que la carence et sont responsables de la fluorose : nausées, vomissements, douleurs abdominales et des membres, et surtout apparition de taches pigmentées au niveau de l'émail des dents et densification des os.
    • Le fluor est en outre un agent oxydant puissant, avec ses inconvénients propres.
  • Seule utilisation médicale :
    • Prévention bucco-dentaire.
    • La carie dentaire reconnaît bien d'autres causes, qu'elles soient génétiques, infectieuses, alimentaires (absorption de sucres), personnelles (non brossage des dents après les repas), ...
    • La question d'une supplémentation orale pendant plusieurs années à l'aide d'un élément aussi toxique que le fluor doit donc se poser : le bon sens voudrait qu'on s'en tienne à un usage local (dentifrice).
  • Toxicité :
    • Le fluor avait d'abord attiré l'attention des chercheurs pour son rôle toxique sur l'os et l'émail des dents avant que ne soit découvert l'effet préventif de plus faibles doses.
    • L'ingestion aiguë de 5 à 10 grammes de fluorure de sodium entraîne la mort en deux heures par hémorragie et état de choc.
    • L'ingestion chronique est responsable de la fluorose.

L'IODE

  • Rôles :
    • L'iode est Indispensable au bon fonctionnement de la thyroïde.
    • Cet élément essentiel participe en effet à la fabrication des hormones thyroïdiennes : son absence est responsable d'anomalies métaboliques touchant presque tous les organes puisque la thyroïde interfère entre autres sur la croissance, la maturation du cerveau, l'ensemble des fonctions des glandes endocrines, le fonctionnement neuro-musculaire, les dynamiques cardio-circulatoire, respiratoire, rénale, le tube digestif, la thermorégulation, la peau et les phanères, les métabolismes des sucres, des graisses (favorise la consommation des triglycérides) et des protéines, ...
    • Dans les régions de montagnes où l'iode est peu abondant voire absent, la thyroïde s'hypertrophie volontiers pour compenser ce manque, ce qui crée un goître, entraîne une hypothyroïdie, et peut occasionner le crétinisme.
  • Sources :
    • On le trouve surtout dans les produits de la mer (+++).
    • Puis, mais en concentration bien moindre, dans l'ail le cresson, les fruits (ananas, fraises, groseille, pruneau), les légumes (betterave, carotte, navet, oignon, poireau, radis, ...), le sel non raffiné, ....
  • Apports nutritionnels conseillés :
    • 150 mcg chez l'adulte,
    • 200 mcg pendant la grossesse,
    • alors que l'apport alimentaire peut varier entre 10 et 500 mcg.
  • En cas de carence :
    • Elle est très fréquente dans les pays occidentaux, et retentit immédiatement sur la santé :
      • Elle peut être dramatique chez l'enfant, responsable de nanisme et de crétinisme.
      • Les formes de l'adulte sont moins graves : l'hypothyroïdie entraîne des signes de ralentissement (frilosité, perte de l'appétit, difficultés d'idéation, fatigue, constipation, ...) et des symptômes cutanés (bouffissures du visage, cheveux secs et cassants, ...).
      • Le goitre qui n'apparaît que pour des apports quotidiens d'iode prolongés inférieurs à 30 mcg, toucherait deux millions de personnes dans le monde.
      • Les habitants des régions dont les sols sont pauvres en iode (pays de montagnes éloignés de la mer, ...), qui utilisent les seules ressources de leur terroir sont souvent carencés.
      • Attention également à la consommation trop importante et fréquentes de crucifères (brocoli, chou, ...) car ils ont une action antithyroïdienne.
  • En cas d'excès :
    • La thyroïde joue un rôle de régulateur : son hyperfonctionnement entraîne des symptômes d'emballement tels que palpitations, tremblements, augmentation de la fréquence cardiaque, amaigrissement, angoisse, troubles du sommeil, problème de thermorégulation, ...
  • Principale utilisation médicale :
    • Problèmes thyroïdiens.
  • Interactions médicamenteuses :
    • Plusieurs classes de médicament (anti-arythmisants cardiaques, désinfectants cutanés, ...) interfèrent avec le métabolisme de l'iode, votre médecin doit en tenir compte.
  • Toxicité :
    • L'allergie à l'iode est dangereuse, responsable de chocs graves : il faut toujours prévenir votre médecin avant un examen ou l'utilisation de désinfectants cutanés susceptibles d'en contenir.

LE LITHIUM

  • Rôles :
    • Il n'est pas indispensable au fonctionnement de l'organisme.
    • Mais, grand régulateur du système nerveux et de l'humeur, il est fort utile dans la prise en charge de nombreux troubles neurovégétatifs tels que l'anxiété, la tendance à la déprime voire à la dépression, l'insomnie, l'hyperexcitabilité neuromusculaire, l'irritabilité, les maux de tête et la migraine, l'hyperémotivité, ...et parfois même le syndrome prémenstruel.
  • Sources :
    • Peu de données existent sur sa présence dans les aliments mais on le trouve en petites quantités dans les céréales complètes, la laitue, les légumes verts, la pomme de terre, la viande, l'œuf, le poisson, les eaux de boisson, le sel de table, ...
    • Le filet de hareng-pomme de terre à l'huile est un plat riche en lithium, donc régulateur de l'humeur.
  • Apports nutritionnels conseillés :
    • De l'ordre de 2 mg par jour.
  • En cas d'excès :
    • Surtout observés avec le lithium de psychiatrie : des nausées, des tremblements, des vertiges, une prise de poids, ... sont régulièrement notés.
  • Principales utilisations médicales :
    • Troubles neurovégétatifs : angoisse, déprime ou dépression, problèmes de sommeil, ...
  • Toxicité :
    • Il est vite toxique à doses pondérales, ce qui rend nécessaire une surveillance très attentive des malades (dosages réguliers de la lithiémie);
    • Il est par contre parfaitement toléré au doses usuelles de l'oligothérapie.

LE MANGANESE

  • Rôles :
    • Il s'agit du premier oligo-élément métallique reconnue comme essentiel à la vie : cette découverte marque le début de l'agronomie moderne.
    • Il a une activité considérable dans l'organisme puisqu'il intervient sur les sécrétions hormonales et les régules. Il est nécessaire à la synthèse des protéines et de l'hémoglobine, des acides nucléiques, du cholestérol : il joue ainsi sur la croissance, l'intellect, la fertilité, la coagulation du sang, ...
    • Il est efficace contre les manifestations allergiques, intéressant dans l'asthme, le rhume des foins, l'eczéma, ...
    • Il évite le dépôt des graisses sur la paroi des vaisseaux, et diminuerait le sucre dans le sang (hypoglycémiant).
    • Il possède une action antiradicalaire indiscutable, ce qui lui ouvre des perspectives thérapeutiques très larges (prévention des maladies graves,...) : il devient alors utile voire indispensable aux buveurs, aux fumeurs, aux intoxiqués divers, ...
  • Sources :
    • Surtout présent dans les végétaux, on le trouve principalement dans les céréales complètes, le chocolat, les oléagineux (amande, noix, noisette), les germes de blé, certains condiments (clou de girofle, gingembre, thym), les légumes (carotte, betterave, châtaigne, haricot, petit pois, soja), le café, le thé, ...
    • Il est peu abondant voire quasi absent de la nourriture animale (viande, poisson, œuf) et des fruits.
  • Apports nutritionnels conseillés :
    • Entre 4 et 8 mg par jour, largement couverts par l'alimentation, ce qui rend les carences très exceptionnelles chez l'homme.
    • La prescription de manganèse à doses nutritionnelles et sur de longues périodes, ne semble plus du tout s'imposer.
  • En cas de carence :
    • Sa carence pourrait rendre compte des douleurs de croissance de l'enfant ou des problèmes de genoux des athlètes, ce qui élargirait encore son domaine d'action.
  • En cas d'excès :
    • Des risques existent, surtout dans l'industrie ou chez les mineurs, avec une répercussion possible sur le système nerveux, les poumons, le coeur, les reins, ... et la fonction sexuelle.
  • Interactions :
    • L'absorption est freinée par un excès de phosphore, de calcium, de fer, ou la présence dans l'estomac de protéines de soja.
    • L'absorption est augmentée par une carence en fer, une carence en manganèse entraîne une perte de fer.
    • Des doses élevées de manganèse (et de zinc) diminuent l'accumulation de cuivre dans l'organisme, ce qui pourrait rendre compte de certains de ses effets.
  • Principales utilisations médicales :
    • Allergie : en sachant qu'il peut aggraver les symptômes au début de son utilisation.
    • Troubles nerveux (déprime, dépression). Personnes âgées ou à risques.
  • Toxicité :
    • Observée essentiellement avec le permanganate de potassium, bien connu pour sa causticité.

LE NICKEL

  • Rôles :
    • C'est un régulateur endocrinien qui participe à de nombreuses réactions chimiques intéressant notamment l'hypophyse, le pancréas, les surrénales, le rein, ... et qu'il favorise en particulier l'absorption du fer.
  • Sources :
    • Apporté surtout par les végétaux, on le trouve principalement dans les céréales complètes (avoine, riz, ...), les légumes (betterave, chou, épinard, lentille, persil, pois, soja), les oléagineux (noisette), le cacao, le café, le cidre, le thé, ...
    • La viande et le lait en contiennent par contre très peu.
  • Apports nutritionnels conseillés :
    • Ils se situent entre 20 mcg et 75 mcg, largement couverts par les apports quotidiens.
  • En cas de carence :
    • Elle n'a jamais pu être mise en évidence, mais un régime sans végétaux pourrait ne pas couvrir les besoins.
  • En cas d'excès :
    • Ils sont en revanche bien connus car ce métal très toxique entraîne diarrhée et vomissements à court terme, des risques essentiellement pulmonaires ou cutanés à plus long terme ; certains de ses dérivés possèdent en outre un fort pouvoir carcinogène.
  • Principales utilisations médicales :
    • Anémie, en association avec le fer.
    • Diabète, en association avec les autres traitements.
  • Interactions :
    • L'acide phytique présent en particulier dans la pomme de terre et les céréales diminue son absorption.
  • Toxicité :
    • Connue depuis longtemps, principalement aux niveaux cutané et hépatique : les bijoux fantaisie sont très souvent responsables d'une allergie cutanée.

LE SELENIUM

  • Rôles :
    • Alors que sa toxicité est connue depuis le siècle dernier, son rôle d'élément indispensable à la vie n'est apparu que depuis un quart de siècle.
    • Il neutralise les toxines (détoxifiant), protège le système immunitaire (il diminuerait le développement et la virulence du VIH et freinerait la progression de la maladie).
    • Il prévient le vieillissement, réduit la fréquence de survenue des troubles de l'humeur (anxiété, déprime, agressivité, ...).
    • Il favorise la fabrication et la motilité des spermatozoïdes,.
    • Il intervient au niveau de l'agrégation des plaquettes pour fluidifier le sang.
    • Il aide à éliminer les métaux toxiques (cuivre, mercure, plomb, ....)
    • Et enfin, il possède des propriétés anti-inflammatoires intéressantes, en rhumatologie et soulage les asthmatiques. 
  • Sources :
    • On le trouve surtout dans les aliments d'origine animale, la viande (foie, rognons), les poissons de mer (hareng, thon, ...) et les crustacés (huître), l'œuf. On le trouve également dans les céréales complètes, les germes de blé, la levure de bière, la noix du Brésil, certains légumes (ail, brocoli, carotte, champignon), mais sa concentration peut varier considérablement selon la nature des sols, la tombée de pluies acides, ...
    • Le lait, les produits laitiers, les fruits en contiennent par contre très peu.
  • Apports nutritionnels conseillés :
    • Ils se situeraient autour de 60 mcg pour les femmes et 80 mcg pour les hommes par jour (autour de 1 mcg par kilo de poids), voire plus (certains évoquent la nécessité d'atteindre 150 à 200 mcg pour obtenir une activité antiradicalaire).
    • La supplémentation est particulièrement indiquée chez les sportifs, mais aussi chez tous ceux dont la résistance et l'endurance est diminuée (personnes âgées ou simplement fatiguées).
  • En cas de carence :
    • Elle est malheureusement sans symptômes objectivables lorsqu'elle est légère.
    • Elle est responsable de problèmes cardio-vasculaires (hypertension artérielle, accidents vasculaires cérébraux par accroissement de l'agrégation plaquettaire, insuffisance cardiaque), d'une diminution des défenses immunitaires lorsqu'elle est plus sévère.
  • En cas d'excès :
    • C'est un poison à fortes doses :
      • L'intoxication aiguë qu'on voit en milieu industriel lors de l'inhalation de fumées et poussières riches en sélénium entraîne maux de tête, troubles digestifs (nausées, vomissements), lésions oculaires et cutanées.
      • L'intoxication chronique entraîne troubles digestifs et cutanés.
  • Principales utilisations médicales :
    • Protection de l'organisme, encore plus indispensable chez les personnes à risques : alcool, tabac, nombreux plombages en bouche.
    • Prévention du vieillissement.
    • Prévention du cancer.
  • D'autres utilisations médicales :
    • Stérilité masculine.
    • Cardiologie : en traitement complémentaire (infarctus, hypertension).
    • Maladies inflammatoires.
  • Interactions :
    • L'absorption est favorisée par les vitamines A, C, E.
    • L'absorption est diminuée par argent, cuivre, cobalt.
    • Il protège contre les effets des métaux lourds.
  • Toxicité :
    • Peut-être pour des doses élevées, mais elle semble rarement observée.

LE SILICIUM

  • Rôles :
    • Aussi indispensable à la croissance des bactéries qu'à celle des plantes et des animaux, il est essentiel aussi bien au développement de l'embryon qu'à la formation du squelette (minéralisation) et sa croissance, ceci indépendamment de la vitamine D.
    • Il est un des éléments actifs de lutte contre l'athérosclérose, puisque la mortalité coronarienne diminue dans les régions où l'eau est la plus riche en silicium. Il joue un rôle fondamental dans la biosynthèse du collagène et du tissu conjonctif : des troubles des phanères et de la peau (ongles et cheveux cassants, vergetures, par perte de l'élasticité des tissus, processus de vieillissement accéléré, ...) apparaissent dès qu'il n'est plus présent en quantités suffisantes.
  • Sources :
    • Les végétaux en sont riches : il se trouve surtout dans les parties externes des légumes et des céréales (sauf le maïs et le seigle), les agrumes, la bière, le champignon, l'olive, le radis, le son (++), ...
    • Mais les habitudes alimentaires modernes tendent à réduire sensiblement son apport.
    • La prêle est la plante qui contient le plus de silice
  • Apports nutritionnels conseillés :
    • Compris entre 10 et 30 mg, normalement couverts par l'eau et les aliments végétaux.
  • En cas de carence :
    • Une alimentation pauvre en silicium est responsable chez l'animal de malformations des os et des cartilages : sa diminution chez chez l'homme entraîne le vieillissement des artères, des articulations, du tissu conjonctif.
  • En cas d'excès :
    • Aucun trouble décrit.
  • Principales utilisations médicales :
    • Troubles de la minéralisation.
  • D'autres utilisations médicales :
    • Protection en général, et de la qualité de la peau en particulier.
    • Tendinite.
  • Toxicité :
    • Dans l'industrie, l'inhalation de poussières de silice et d'amiante sont respectivement responsable d'une fibrose pulmonaire (silicose) et de cancers du poumon (mésothéliome).

LE ZINC

  • Rôles :
    • Il réalise une protection fort importante de l'organisme par son intervention dans quelque deux cents réactions chimiques, en particulier presque toutes celles nécessaires à la synthèse des protéines et au métabolisme des acides nucléiques (l'expression des gènes).
    • Il est par conséquent actif sur la croissance, les voies respiratoires, le système endocrinien, l'immunité, le reproduction, la sexualité (libido), ... 
    • Il est, avec le sélénium, un des deux oligoéléments impliqués dans la bonne marche du système antiradicalaire.
    • Une supplémentation en zinc durant la grossesse est associée à une augmentation du poids de naissance et du périmètre crânien du bébé avec une mortalité moindre, ce qui plaiderait pour une supplémentation systématique des femmes enceintes.
  • Sources :
    • Répandu dans de très nombreux aliments, mais surtout les fruits de mer, les huîtres (++) et coquillages, le poisson.
    • On le trouve également dans la viande (100 g de foie en apportent 8 mg), le jaune d'œuf, les céréales, le pain complet, la levure de bière, la noix, et quelques légumes (brocoli, champignon, épinard, haricot).
  • Apports nutritionnels conseillés :
    • 10 mg par jour chez l'enfant de 1 à 10 ans.
    • 15 mg chez l'adulte, 20 mg pendant la grossesse, ... probablement pas strictement couverts par une alimentation même variée (son absorption est d'environ 10% des ingérées).
  • En cas de carence :
    • Elle serait beaucoup plus fréquente qu'annoncée, aggravée encore par la consommation d'alcool, de diurétiques, certaines maladies intestinales ou rénales, les régimes végétariens (le zinc animal est mieux assimilé que le végétal), ou la consommation de pain complet qui inhibe son absorption : cette carence peut entraîner des troubles digestifs, une peau sèche ou ulcérée, la chute des cheveux, les ongles cassants, tachés ou dédoublés, une sensibilité accrue aux infections, des troubles de la vue, et dans certains cas un retard de croissance ou un nanisme chez l'enfant.
    • La femme enceinte doit tout particulièrement veiller à ne pas être carencée en zinc, car la présence de cet élément protège le développement psychomoteur du futur bébé et réduit la fréquence des complications de l'accouchement.
  • En cas d'excès :
    • Aucun signe dans les conditions normales, sauf parfois quelques nausées.
  • Principales utilisations médicales :
    • Protection de l'organisme, encore plus indispensable chez les personnes à risques : alcool, tabac, nombreux plombages en bouche.
    • Prévention du vieillissement.
    • Prévention du cancer. Rôle anti-infectieux et stimulant de l'immunité.
    • Prédiabète où il est utilisé seul, diabète avéré où il peut être associé aux traitements classiques.
  • D'autres utilisations médicales :
    • Elles sont loi d'être toutes connues et s'enrichissent régulièrement grâce aux multiples travaux et publications scientifiques qui lui sont consacrés :
      • Fatigue générale et sexuelle.
      • Dermatologie.
      • Pertes du goût et de l'odorat.
  • Interactions :
    • Les aliments riches en phytates (blé complet, haricot, mais, soja, son, ...) diminuent son absorption, tout comme l'alcool, les tanins, certains antibiotiques, l'aspirine, la pilule; le pain au levain est là aussi préférable au pain au son.
    • Il entre en compétition avec calcium, cuivre, fer.
    • Un régime riche en cuivre entraîne une diminution du zinc.
    • Attention aux associations illogiques de fer et de zinc dans le même produit ou aux prises régulières de fer qui risquent de créer ou démasquer une carence en zinc.
  • Toxicité :
    • Il n'y a pas de réelle toxicité, mais il convient de ne pas dépasser des doses de 150 mg par  litre d'aluminium soluble car l'effet bénéfique peut alors s'inverser.
    • La prise de zinc, pourtant immunostimulant en temps normal, doit être suspendue lors d'un épisode infectieux car les germes se servent au passage et en profitent pour proliférer.

LES TROIS ELEMENTS TOXIQUES

 

L'ALUMINIUM

A défaut d'être d'un usage courant en médecine, il est l'oligo-élément le plus utilisé dans l'industrie car il est à la fois léger et bon conducteur de l'électricité et de la chaleur.

  • Rôles :
    • Mal connu :
    • Il serait régulateur du sommeil et de la nervosité.
    • Il agirait sur les retards psychomoteurs de l'enfant.
  • Sources :
    • Une alimentation courante apporte quotidiennement à un adulte entre 10 et 100 mg d'aluminium, dont la plus grande partie n'est fort heureusement pas absorbée car insoluble.
    • On le trouve surtout dans les végétaux (chou, oignon, persil, poireau, pomme de terre), mais également dans la viande de cheval.
    • L'eau de boisson contient 20 à 50 mcg par litre d'aluminium soluble, mais les eaux acides peuvent en apporter plus.
  • Apports nutritionnels conseillés :
    • Ils sont faibles mais mal connus, tout comme son rôle physiologique.
  • En cas d'excès :
    • Surtout par exposition aux poussières de minerais ou de métaux dans l'industrie, mais aussi lors de l'administration prolongée de médicaments actifs contre les brûlures d'estomac (gel d'alumine).
  • Toxicité :
    • Pour les os, le foie, le coeur lorsque les apports quotidiens sont trop importants. Il a été responsable chez des malades atteints d'insuffisance rénale, de troubles psychiques graves, de difficultés d'élocution, de crises d'épilepsie, voire d'encéphalite, dus en fait à sa trop grande concentration dans l'eau du rein artificiel.
    • Il est souvent élevé chez les personnes séniles, et serait ainsi peut-être impliqué dans la maladie d'Alzheimer.

L'ARSENIC

  • Rôles :
    • Pas parfaitement connu : il interviendrait dans le métabolisme des acides aminés et du zinc, participerait au transfert d'énergie favoriserait la croissance chez l'animal.
  • Sources :
    • Nous en absorbons environ 1 mg par jour, contenu principalement dans les légumes (pomme de terre) et les viandes (porc beaucoup plus que le bœuf).
    • Mais il est également présent dans les céréales complètes, les fruits de mer, les crustacés, les poissons (sole).
  • Apports nutritionnels conseillés :
    • Non connus.
  • Indications :
    • Autre fois traité dans le traitement de la syphilis, il a actuellement peu d'adeptes qui lui reconnaissent une petite action stimulante.
  • En cas de carence :
    • Elle entraîne une croissance perturbée, des troubles de la reproduction, une diminution de la fertilité et parfois des morts subites d'origine cardiologique.
  • En cas d'excès :
    • L'intoxication chronique est responsable de problèmes gastro-intestinaux sérieux, de manifestations cutanées, de troubles nerveux périphériques (polynévrite), d'un affaiblissement général.
    • L'intoxication aiguë, en général pour homicide, est mortelle pour des doses comprises entre 70 et 180 mg dans un tableau digestif sévère avec état de choc.
  • Toxicité :
    • Elle a rarement l'occasion d'être constatée en dehors des tentatives d'empoisonnement qui lui valent sa sinistre réputation, ... en partie injustifiée d'ailleurs.

LE BISMUTH

  • Rôles :
    • Autrefois utilisé dans le traitement de la syphilis, puis en gastro-entérologie (sous la forme de sous nitrate) jusqu'à ce qu'il soit interdit en France tout en restant autorisé dans d'autres pays européens.
    • Il est préventif et surtout curatif des affections ORL (angines et laryngites).
  • Toxicité :
    • Pour le système nerveux principalement (signes neuropsychiques plus ou moins graves), surtout lors de traitement prolongés.

DEUX OLIGOELEMENTS LARGEMENT UTILISES MAIS MAL CONNUS

Il font partie des métaux précieux tout comme le platine : ils ont en commun leur rareté qui fait tout leur prix, possèdent des propriétés physico-chimiques de résistance qui expliquent leur utilisation industrielle et en bijouterie.

 

L'ARGENT

Il est, parmi les métaux, le meilleur conducteur thermique et électrique.

  • Rôles :
    • On ne lui connaît aucune fonction précise dans l'organisme : il possède une action bactéricide générale et antiseptique locale (le nitrate d'argent) qui explique son utilisation courante comme anti-infectieux
  • Métabolisme :
    • Des traces peuvent être décelées dans plusieurs organes (thyroïde, foie, ovaire et utérus).
  • Toxicité :
    • Les intoxications aiguës sont rares, touchant préférentiellement le foie et le rein ; l'intoxication chronique entraîne l'argyrie, responsable d'une coloration gris-bleu de la peau, pouvant persister de façon indélébile, , très gênante au plan esthétique.
    • Des allergies cutanées ont été ont été rapportée, mais peut-être sont-elles dues à une intolérance à l'alliage.

L'OR

C'est le fameux métal jaune à l'origine d'une des pages les plus épiques de l'histoire des Etats-Unis.

  • Rôles :
    • Stimulant des réactions de défense, à la fois anti-inflammatoire et anti-infectieux, utilisé depuis longtemps contre certaines affections rhumatismales inflammatoires chroniques.
  • Un peu d'histoire : 
    • Ce métal précieux passe au Moyen Age pour une panacée qui guérit presque tout, hante le cerveau des savants, des religieux, des philosophes, des rois et bien sûr des alchimistes qui rêvent de convertir en or, grâce à la pierre philosophale, tout ce qu'ils touchent. De trop nombreuses propriétés propriétés propriétés médicales lui sont attribuées et il est largement utilisé pour toutes les maladies : il "guérit" la goutte, la vérole, la peste, la lèpre, fortifie le coeur le coeur, ressuscite même les morts, ... Il tombe quelques dizaines années dans l'oubli, est réhabilité aux XIXe siècle pour son efficacité contre la syphilis et les maladies vénériennes, puis définitivement admis en thérapeutique pour le rôle stimulant des défenses immunitaires que nous lui reconnaissons encore actuellement.
  • Métabolisme :
    • Il est mal connu : il serait stocké dans la moelle osseuse, le foie, la peau, les os, lors de l'utilisation de doses médicamenteuses.