Les oligoéléments adaptés aux TMS


Le potassium : relaxant musculaire

Cet oligoélément est associé de façon déterminante au fonctionnement neuromusculaire. Il intervient au niveau des membranes des cellules musculaires dans les processus de contraction et décontraction musculaires. Les muscles représentent la principale réserve de potassium de l'organisme. Tout déficit peut conduire à diverses anomalies du fonctionnement des muscles, se manifestant notamment par une faiblesse musculaire, des douleurs et surtout des crampes. Selon l'European Food Safety Authority (EFSA), une relation de cause à effet entre apport alimentaire de potassium et maintien d'un bon fonctionnement musculaire et neurologique est bien établie.


Le magnésium : douleurs et crampes

Le magnésium intervient dans plus de 300 réactions enzymatiques. Il est impliqué dans le fonctionnement cellulaire et dans les principales réactions métaboliques. Il agit notamment sur les muscles et les nerfs. Une carence mène à des signes caractéristiques : crampes, tremblements, fatigue généralisée. Dans le cadre des TMS, le magnésium participe de surcroit à la lutte contre le stress, l'anxiété et les insomnies (en complément du lithium).


Le sélénium : faiblesse musculaire

Le sélénium est un puissant antioxydant indispensable contre le stress oxydatif, qui participe également au bon fonctionnement du système immunitaire. Mais cet oligoélément est aussi employé comme modificateur de terrain en particulier au cours d'affections musculaires. En effet, le sélénium est nécessaire à la fonction musculaire via la sélénoprotéine W, une protéine dont au moins l'un des acides aminés contient du sélénium.


Le cuivre : fatigue musculaire

Connu pour ses propriétés anti-infectieuses et anti-inflammatoires, on recourt classiquement au cuivre dans les épisodes infectieux et les rhumatismes. Mais il participe au bon fonctionnement musculaire et les carences en cuivre entrainent une fatigue musculaire.