En hiver, grise mine et peau sèche


 

Le froid, le vent, l'humidité, les changements brutaux de température sont les principaux agresseurs de la peau pendant l'hiver. De plus, pendant cette saison, nous sommes emmitouflés dans plusieurs couches de vêtements et le visage reste seul à affronter les intempéries. 

 

Le résultat ne se fait pas attendre : dartre, gerçure, couper;ose, ... Autant de manifestations d'agression de la peau qui, au fil des années, laisseront des traces indélébiles


Protéger sa peau de l'intérieur

La première action se fait de l'intérieur. En effet, c'est en renforçant l'apport d'éléments bons pour notre peau qu'on lui donne le meilleur soin. Crèmes et cosmétiques ne sont que le crépi sur une façade parfois lézardée, ils sont utiles mais c'est sur la structure même de la peau qu'il faut agir. 

Où trouver les apports en silice ?

 

Votre peau a besoin de silice par voie interne, qui contribue à lui donner son élasticité et à lutter contre les rides. La poudre de prêle, en gélules, est le meilleur apport et le plus facule à trouver. L'idéal est de prendre 2 g par jour, soit 2 gélules de 500 mg matin et soir.

La membrane coquillière de l’œuf (la peau entre la coquille et l’œuf facilement visible lorsque vous éclatez un œuf dur) est très bonne pour la peau. Récupérez-la en faisant dissoudre une coquille d’œuf dans du vinaigre de cidre que vous utiliserez ensuite pour une vinaigrette. En plus de la silice, vous conserverez également tous les minéraux constitutifs de la coquille, qui protègent vos tendons, os, cheveux et ongles. Il existe aussi des compléments alimentaires contenant de la membrane coquillière de l’œuf. Et vous pouvez également utiliser un jus de citron à la place du vinaigre.

 

Manger des poissons gras 

 

Pour avoir une belle peau, rien de tel que de manger des poissons gras, au moins 3 fois par semaine. En plus, vous comblerez vos apports en vitamine D, vous améliorerez la qualité de votre cholestérol, et nourrirez vos neurones. Ces poissons gras sont essentiellement la sardine, le maquereau, le hareng, le flétan, l'anguille, l'anchois, le saumon sauvage, le thon, la truite sauvage et les foies de morue ou de flétan. Les poissons d'élevage mangent beaucoup moins d'algues qui sont à l'origine des graisses intéressantes pour la santé, c'est pourquoi mieux vaut privilégier le poisson sauvage. Cela vous paraît compliqué de manger 3 poissons gras par semaine ?

 

Pourquoi ne pas préparer une entrée avec du foie de morue sur des toasts grillés, une salade de hareng à l'huile d'olive avec des pommes de terre, une boîte de thon au naturel, ou un filet de maquereau séché avec un jus de citron ? Vous avez 3 poisson gras sans faire un brin de cuisine. Consommés crus, c'est encore mieux, à condition d'être sûr de la qualité. Et honnêtement, c'est plus logique de consommer des poissons dans l'assiette qu'en capsules, non ?

 

Et les capsules ?

 

Pour les inconditionnels des capsules, 2 huiles végétales sont à consommer en capsule, car elles s'oxydent très vite et l'encapsulation, si elle est bien faite, les protège de l'oxydation. Il s'agit de l'onagre et la bourrache. La bourrache est réservée aux peaux qui démangent et l'onagre st surtout destinée aux femmes ménopausées. Mais vous pouvez, au cœur de l'hiver, faire une cure de 1 à 3 mois avec ces 2 huiles, seule ou mélangée.

 

Reconnaître une bonne capsule

Pour un novice, il existe une façon simple de contrôler la qualité d'une capsule : lorsque vous la regardez par transparence, vous ne devez pas voir de bulle à l'intérieur. La bulle est le signe de la présence d'oxygène et donc d'oxydation de l'huile.

 

Une bonne vascularisation

 

Pour que la peau soit bien nourrie, elle doit être bien vascularisée. Avec les changements de température, les vaisseaux se contractent ou se dilatent et peuvent se fragiliser. Pour vous assurez une bonne protection, préparez des infusions de feuilles de vigne rouge (Vitis vinifera) associées à des zestes de citron, mandarine, clémentine ou orange.