Nécessité d'un bon équilibre intestinale
Tout les mécanismes majeurs du système digestif, évoqués intestinal précédemment, ne sont possibles que si l'écosystème intestinal fonctionne correctement. Cet environnement est constitué du système immunitaire (installé dans l'épaisseur du tube digestif), des muqueuses qui tapissent l'intérieur du tube et de la flore intestinale. L'équilibre entre ces trois éléments est essentiel.
En fait, c'est surtout sur la flore qu'il faut concentrer ses efforts, car tout dépend d'elle. Une flore intestinale en bonne santé prédispose à un bon état de santé général. Autrement dit : pas de santé globale sans une flore équilibrée. Un déséquilibre de la flore perturbe tout l'écosystème intestinal, et finalement le corps entier.
Constitution de la flore intestinale
Comme dans tout groupe, on distingue des leaders, des suiveurs et des agitateurs. Parmi nos bactéries intestinales, il existe des souches dominantes, les chefs : ce sont elles qui assimilent les nutriments, participe à la fabrication de la vitamine K et de certaines vitamines B, et qui jouent un rôle immunitaire majeur. Les sous-dominantes assurent un effet barrière ; grâce à elles, il n'y a pas de "chaise libre" sur laquelle pourraient s'installer des bactéries "ennemies". Enfin, certains groupuscules, comme des salmonelles ou des Candida, tentent d'agiter le tout. Si l'équilibre est bon, ces groupuscules ne son pas gênants. Mais dès lors qu'un déséquilibre, même minime, permet une faille, la perméabilité intestinale apparaît. Et l'intestin devient "ouvert" à tout type d'étranger, fabrique et assimile moins bien les vitamines, ingère moins de minéraux, devient "poreux" à des débris microbiens ou à des protéines, …. Les médecins parlent alors de "dysmicrobisme", une véritable "maladie" de l'écosystème intestinal.
Causes et conséquences d'un déséquilibre
Causes :
Conséquences :
Même si le foie est reconnu de longue date comme la manufacture métabolique la plus active du corps (une sorte d'usine où tout se crée, se perd et se transforme), les scientifiques pensent aujourd'hui que l'activité métabolique des bactéries intestinales est potentiellement équivalente. C'est pourquoi certains d'entre eux considèrent cette flore comme un véritable organe à part entière ! Or, seuls les probiotiques sont habilités à leur prêter main-forte.