Plantes et huiles essentielles pour renforcer le système immunitaire


De nombreuses plantes et huiles essentielles sont très intéressantes pour renforcer l'immunité. Si certaines ont des propriétés immunostimulantes et sont capables d'agir directement sur le système immunitaire (production d'anticorps, activité des globules blancs, ...), d'autres ont plutôt des propriétés antivirales ou antimicrobiennes, empêchant les microbes de pénétrer dans l'organisme ou les affaiblissant. D'autres encore permettent de mieux supporter la période symptomatique de certaines infections, ou de mieux récupérer. Voici 7 plantes qui permettront de renforcer votre immunité :


Les plantes médicinales

1. L'ASTRAGALE

L'astragale (Astragalus membranaceus) est une plante médicinale très utilisée dans la médecine traditionnelle chinoise. Elle fortifie les défenses naturelles de l'organisme en intensifiant la formation des anticorps. En cas de fatigue, elle a un effet stimulant et tonifiant. Si certaines plantes aident à atténuer les symptômes du refroidissement, l'astragale se distingue par son action préventive et immunostimulante contre les maladies infectieuses comme le rhume ou la grippe. Il faut noter qu'elle n'est pas conseillée en cas de fièvre ou chez une personne déjà malade, car risque de rendre le virus plus résistant et plus fort.

2. L'ECHINACEE

L'échinacée (Echinacea purpurea) fait partie des plantes les plus indiquées pour amplifier le système. Elle est originaire d'Amérique du nord et servait depuis longtemps aux Amérindiens à soigner les plaies ou à traiter certaines infections, notamment celles des voies respiratoires. Elle contribue à atténuer les symptômes du rhumes et des refroidissements, mais les avis restent encore mitigés quant à sa faculté à prévenir ces maladies.

3. L'ARONIE

L'aronie (Aronia melanocarpa), avec ses petites baies noires à consommer fraîches, séchées ou encore sous forme de jus, de sirop ou de confitures, est une plante riche en antioxydants et en flavonoïdes.

Sa teneur importante en vitamine C et en polyphénols lui permet de stimuler la fonction immunitaire et d'augmenter les défenses de l'organisme.

4. L'ACEROLA

L'acérola (Malpigbla punicifolia) est connue pour sa concentration importante en vitamine C. Véritable source de vitalité, cette plante aide efficacement à lutter contre les infections comme la grippe, les refroidissements, l'angine ou le rhume. Si elle renforce l'immunité, elle est cependant proscrite en cas de goutte puisqu'elle pourrait favoriser la hausse du taux d'acide urique.

5. LE GINSENG

Plante médicinale reconnue par l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) pour ses effets bénéfiques sur la santé, le ginseng (Panax ginseng) fortifie les défenses immunitaires et permet de lutter contre l'asthénie, un état d'épuisement physique et mental. L'usage de ce remède naturel réduit le risque de développer une infection respiratoire et contribue à atténuer les symptômes du rhume. Qualifiée de adaptogène, le ginseng assure une fonction régulatrice et accroît la vitalité ainsi que la résistance de l'organisme face aux agressions extérieures. 

6. LE SUREAU

Antiviral naturel, le sureau (Sambucus nigra) en fleur fait partie des plantes médicinales reconnues par l'OMS pour traiter le rhume. Elle peut être consommée sous forme de bonbon pour soigner les maux de gorge. Grâce à sa teneur en antioxydants et en acides phénoliques, le sureau est efficace pour renforcer le système immunitaire. Pris au début d'un rhume, il aide à stimuler la transpiration. De même, il diminue l'écoulement en séchant la muqueuse nasale.

7. LE GUACO

Le guaco (Mikania glomerata Spreng) est une plante médicinale originaire d'Amérique du Sud et utilisée notamment au Brésil, dans ce pays le guaco est l'une des rares plantes médicinales reconnues par les autorités de santé (Ministère de la Santé) comme efficace pour soigner la toux et la bronchite. La plante présente un effet vasoconstricteur au niveau des bronches, indiquée par conséquent pour soigner la toux et la bronchite. Le guaco est surtout consommé sous forme de tisane ou en sirop. Cette plante agit également au niveau du système immunitaire.


Les huiles essentielles

1. L'HUILE ESSENTIELLE DE NIAOULI RENFORCE L'IMMUNITE

 

Propriétés

 

L'huile essentielle de niaouli (à 1,8-cinéole) est riche de molécules différentes. Elle est composée à plus au moins 50% de 1,8-cinéole, oxyde qui lui confère des propriétés mucolytique et expectorante, antalgique et légèrement anti-inflammatoire pour les muqueuses respiratoires. 20 à 25% de monoterpènes la rendent toniques, oxygénante, antivirale et anti-inflammatoire. Les monoterpénols et les sesquiterpénols stimulent la régénération de la peau, renforcent le système immunitaire et ont une bonne action antivirale. Cette huile essentielle est particulièrement appréciée en en cas d'infections virales touchant l'arbre respiratoire, comme les bronchites.

 

 

Contre indications

 

On ne révèle aucune toxicité à dose physiologique. Mais l'inhalation de cinéole peut provoquer chez certains un spasme laryngé (qui empêche toute respiration). On ne l'utilise donc pas avant 6 ans, chez les vrais asthmatiques et durant les trois premiers mois de la grossesse (sauf en olfaction). On évite de l'appliquer sur les muqueuses et on se lave les mains après l'avoir utilisée. Ne pas ingérer.

 

2. L'HUILE ESSENTIELLE DE RAVINTSARA SOUTIENT L'IMMUNITE

 

Propriétés

 

L'huile essentielle de ravintsara est très douce. Elle est composée à près de 60% de 1,8-cinéole, oxyde qui lui confère des propriétés mucolytique et expectorante, antalgique et légèrement anti-inflammatoire pour les muqueuses respiratoires. 20 à 30% de monoterpènes la rendent stimulante, oxygénante, expectorante, antivirale et anti-inflammatoire. Enfin, les monoterpénols qui la composent sont antibactériens, antiviraux et antalgiques. Elle est particulièrement appréciée en cas d'infections virales de l'arbre respiratoire, surtout les bronchites.

 

Contre indications

 

Remarquablement bien tolérée, elle n'a aucune toxicité à dose physiologique. Mais, l'inhalation de cinéole peut provoquer chez certains un spasme laryngé (respiration bloquée). On ne l'utilise donc pas avant 3 ans et chez les vrais asthmatiques. On l'évite également durant les trois premiers mois de la grossesse (sauf en olfaction). Très asséchante, elle ne doit pas être inhalée en cas de toux sèche. De manière plus générale, on respecte les doses conseillées, on ne l'avale pas, on ne l'applique pas sur mes muqueuses ou dans les yeux et les oreilles, et on se lave les mains après utilisation.



Aurélie Brunet, Naturopathe-Nutritionniste à Aix-les-Bains (73),

Le 13 Novembre 2023